Le 28 avril est le Jour de deuil national, un jour dédié à la mémoire des personnes qui ont perdu leur vie, subi des blessures ou contracté une maladie professionnelle à cause d’un accident ou d’une tragédie en milieu de travail. Alors que la pandémie de COVID-19 touche particulièrement les travailleurs de première ligne et des services essentiels, les raisons de souligner cette journée sont plus que jamais d’actualité.
Historique
En 1991, huit ans après l’adoption du Jour du Souvenir par le Congrès du travail du Canada, le Parlement du Canada a promulgué la Loi sur le jour de compassion pour les travailleurs qui désigne le 28 avril comme un jour de deuil officiel. Commémoré aujourd’hui dans plus d’une centaine de pays dans le monde, le Jour de deuil est reconnu comme le jour de compassion pour les travailleurs et comme le jour international de compassion pour les travailleurs par l’Organisation internationale du travail (OIT) et la Confédération syndicale internationale (CSI).
Statistiques 2018 de l’Ontario – Association des commissions des accidents du travail du Canada
Nombre d’accidents perte de temps : 141 917
Nombre d’accidents acceptés perte de temps : 89 734
Nombre de décès : 334
Nous avons besoin de poursuivre notre réflexion au-delà de ces nombres. Chaque fois qu’un travailleur perd la vie, des êtres chers, des proches, des amis et des collègues de travail sont directement touchés. Leur vie change pour toujours.
Non seulement le Jour de deuil national est un jour pour penser et rendre hommage aux travailleurs qui ont perdu la vie ou ont été blessés dans un accident du travail, mais c’est également un jour durant lequel nous devons renouveler collectivement notre engagement à améliorer la santé et la sécurité au travail et à prévenir d’autres blessures, maladies et décès.
Le Caucus des personnes handicapées du SEFPO