La récente couverture médiatique d"une dispute entre la province et l"Association des employés et employées gestionnaires, administratifs et professionnels de la Couronne de l"Ontario (AEGAPCO) et du débat des députés provinciaux à ce sujet contient certaines déclarations qu"il vaut la peine de clarifier.
Nous essayons ici de redresser la publicité exagérée créée par les médias et ce qui ressemble à une « tactique politique » à Queen"s Park du gouvernement et des conservateurs :
Une augmentation supplémentaire générale des salaires de un pour cent a été accordée pour 2012.
Cette augmentation avait été négociée en 2008-2009 avec les autres dispositions de la convention actuelle. Les membres ont été informés de cela dans le cadre de séances d"information et de votes tenus pour ratifier le contrat.
L"employeur a instamment demandé que cette augmentation de un pour cent – la phase ultime de la série d"augmentations salariales pour la période allant de 2009 à 2012 – reste confidentielle au-delà des procédures de négociation et de ratification. Le SEFPO avait consenti à cet arrangement.
Ça, ce sont les faits essentiels. Certains de ces faits ont été découverts cette semaine à la Commission des relations de travail en raison de l"inaptitude de la province à ne pas révéler cette information à l"AEGAPCO.
Les reportages disent que l"AEGAPCO et certains employeurs, semble-t-il, se plaignent de ne pas avoir été mis au courant d"un élément d"un contrat négocié et ratifié il y a deux ans. À cela, le SEFPO répond que son seul travail consiste à recruter et mobiliser des membres sans relâche et avec fierté et à envoyer ses équipes pour négocier les meilleurs contrats possibles — à la FPO et dans tous les autres secteurs où travaillent ses membres.
Les membres du SEFPO fournissent toujours des services publics de qualité, quelle que soit la situation économique. Ça fait aussi 100 ans que nous nous réunissons pour négocier des contrats justes et équitables pour le personnel de première ligne et pour nos communautés – avec des salaires et avantages sociaux décents, des protections contre les accidents du travail, des salaires égalitaires, de bonnes pensions et nos droits fondamentaux en tant que citoyens.
On trouvera toujours des politiciens qui veulent faire de nous leurs boucs émissaires. C"est mesquin et c"est facile. Certains électeurs tombent dans le piège et donnent leur vote. Nous le voyons au Wisconsin, à Queen"s Park et à Ottawa. C"est plus facile que de s"attaquer au coût toujours croissant des réductions d"impôts des sociétés ou au problème de la pauvreté dont sont victimes beaucoup trop d"enfants et de personnes âgées ou encore à la réforme des soins de santé mentale.
Grâce à la solidarité des travailleurs et de nos alliés, nous continuerons à repousser les forces politiques réactionnaires et à travailler en vue de faire de l"Ontario l"objet de notre fierté à tous et à toutes.