Conseils aux membres du SEFPO
Les travailleurs DOIVENT signaler les problèmes à leurs superviseurs
Conformément à l'article 28 de la Loi sur la santé et la sécurité au travail, le travailleur a le devoir de signaler à l’employeur ou au superviseur l’absence de matériel ou d’appareil de protection ou les défectuosités dont il a connaissance et qui peuvent le mettre en danger ou mettre un autre travailleur en danger, ainsi que toute infraction à la présente loi ou aux règlements ou l’existence de tout risque dont il a connaissance. Par conséquent, chacun de nos membres, qui estime que l'équipement, les mesures ou les procédures en place ne le protègent pas d'Ebola, a l'obligation juridique de le signaler à son superviseur et d'en assurer le suivi.
Les employeurs doivent prendre toutes les précautions raisonnables
- Une formation exhaustive du personnel de l'hôpital, des services médicaux d'urgence, et de laboratoire, ainsi que les protocoles appropriés et les ressources de formation pour assurer les mesures de précautions raisonnables pour faire face à des flambées de la maladie. De plus, le Comité mixte sur la santé et la sécurité au travail peut demander à être consulté relativement au contenu et à la mise en œuvre de la formation.
- Des chambres d'isolement correctement équipées pour assurer la sécurité du patient, des visiteurs et du personnel.
- Une dotation en personnel suffisante pour épauler les infirmières et les autres travailleurs de la santé qui procurent des soins aux patients dans les chambres d'isolement :
- On peut trouver et corriger d'éventuelles lacunes à l'équipement et à la procédure.
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Ainsi lors qu'un véritable cas d'Ebola survient, tout le personnel possède la confiance, les automatismes et les compétences pour assurer la sécurité de chacun.
- Les équipements de protection individuelle doivent être adéquats, accessibles et en nombre suffisants.
- La protection du corps – il est universellement admis que la MVE se transmet par le contact avec les liquides organiques d'une personne infectée. Pourtant, nous avons reçu des rapports de membres nous informant que des blouses de protection et des gants étaient trop courts et exposaient les poignets. Nous avons reçu des rapports nous informant que les blouses n'étaient pas suffisamment imperméables pour empêcher la pénétration de fluide et se déchiraient aux manches et épaules pendant une utilisation normale et que des masques protecteurs laissaient une grande partie du cou et du visage exposés. Rien de tout cela n'est acceptable et les travailleurs devraient signaler ces anomalies ainsi que tout autre manquement à la sécurité similaire à leurs superviseurs.
- La protection des voies respiratoires – la transmission par voie aérienne n'a pas été exclue. Alors que les autorités de la santé de l'Ontario demandent l'utilisation de respirateurs appropriés (par ex. le respirateur N95) pour les interventions médicales générant des aérosols, elles ne recommandent le port de masques protecteurs ou chirurgicaux que pour le personnel soignant comme les infirmières ou les employés de nettoyage qui peuvent être exposés à des gouttelettes générées par la chasse d'eau des cabinets, la toux, etc. Le SEFPO conseille à chaque travailleur en contact direct avec un patient atteint ou susceptible d’être atteint de demander un respirateur N95 bien ajusté. Pourquoi? Parce que les mesures de précaution prises précédemment (blouse, masque chirurgical et gants de protection) dans les pays où « les risques sont faibles », comme les États-Unis et l'Espagne, se sont avérées insuffisantes.
- La protection du corps – il est universellement admis que la MVE se transmet par le contact avec les liquides organiques d'une personne infectée. Pourtant, nous avons reçu des rapports de membres nous informant que des blouses de protection et des gants étaient trop courts et exposaient les poignets. Nous avons reçu des rapports nous informant que les blouses n'étaient pas suffisamment imperméables pour empêcher la pénétration de fluide et se déchiraient aux manches et épaules pendant une utilisation normale et que des masques protecteurs laissaient une grande partie du cou et du visage exposés. Rien de tout cela n'est acceptable et les travailleurs devraient signaler ces anomalies ainsi que tout autre manquement à la sécurité similaire à leurs superviseurs.
Prochaines étapes
- Si ce n'est pas déjà fait, veuillez demander aux membres de votre Comité mixte sur la santé et la sécurité au travail (CMSST) de discuter, lors de leurs prochaines réunions, des mesures de protection, des procédures, de l'équipement et de la formation qui devraient être en place pour protéger les travailleurs d'une exposition au virus Ebola. Si votre réunion est encore loin, demandez la convocation d'une réunion d'urgence.
- Les membres de votre comité devraient soumettre des recommandations à l'employeur, qui doit répondre aux recommandations écrites du président ou co-président du CMSST dans les 21 jours. Faites vos recommandations en utilisant les directives du ministère du Travail mentionnées ci-dessus.
- Appelez le ministère du Travail si nécessaire. S'il n'y a pas d'équipements de protection adéquats et de formation et si les exercices d’entraînement ne sont pas organisés périodiquement pour les membres concernés, l'employeur contrevient à la loi et le président de la section locale et/ou le CMSST devraient déposer une plainte au ministère du Travail en composant le numéro sans-frais : 1 877 202-0008. Le SEFPO recommande que les présidents des sections locales et le CMSST soulèvent tous vos problèmes de santé et sécurité irrésolus aussi rapidement que possible afin de protéger le personnel.
Pour d'autres mises à jour et documents, consultez fréquemment le site Web de Santé publique Ontario à http://www.publichealthontario.ca/fr/BrowseByTopic/InfectiousDiseases/Pages/Viral-Hemorrhagic-Fevers.aspx. Ci-dessous une liste de certains des principaux documents.
Pour de plus amples renseignements, communiquez avec l'Unité de la santé et de la sécurité du SEFPO : 1 800 268-7376, 416 443-8888, poste 8772 ou 774.