- Nouvelle note de service publiée le 27 août 2015
- Nouvelle ressource : une approche à trois niveaux pour gérer la maladie à virus Ebola (MVE) en Ontario
- Nouvelle Directive n°5 concernant les services de laboratoire dans les hôpitaux désignés – 27 août 2015
- Nouveau cadre hospitalier de la province pour la maladie à virus Ebola
- Nouvelle Directive n°3 – Précautions et procédures pour les services de soins primaires
- Nouvelle directive : Changements concernant les régions géographiques touchées par la maladie à virus Ebola
- Directive n° 2 à l’intention des services paramédicaux (soins préhospitaliers) – maladie à virus Ebola
- Nouvelle Directive n° 1 à l'intention des unités de soins actifs—MVE
- Autres directives de Santé publique Ontario
Nouvelle note de service publiée le 27 août 2015
Le 27 août 2015, David C. Williams , médecin hygiéniste en chef intérimaire de la Division de la santé publique, a publié des nouvelles ressources afin d’aider à préparer le système de santé de l’Ontario à la maladie à virus Ebola.
evd_cmoh_memo_dr.williams.pdf
Nouvelle ressource : une approche à trois niveaux pour gérer la maladie à virus Ebola (MVE) en Ontario
Le ministère de la Santé et des Soins de longue durée a élaboré un cadre hospitalier à trois niveaux pour assurer la prise en charge des patients souffrant de MVE en Ontario : quatre hôpitaux pour le traitement, sept pour l’analyse et les autres pour le dépistage.
three_tiered_fact_sheet.pdf
Nouvelle Directive n°5 concernant les services de laboratoire dans les hôpitaux désignés – 27 août 2015
La présente directive est adressée aux hôpitaux désignés chargés des analyses et du traitement liés à la MVE. Elle exige que chaque laboratoire (c.-à-d., les laboratoires principaux ou satellites) procède à une évaluation du risque en consultation avec le comité mixte de santé et de sécurité ou le délégué à la santé et à la sécurité afin d'évaluer le risque d’exposition à la MVE sur le plan organisationnel déterminer, et mettre en place des mesures de contrôle appropriées. Les travailleurs de laboratoire qui manipulent, traitent ou analysent les échantillons provenant de POE ou de cas confirmés doivent porter une blouse étanche et imperméable et résistante aux liquides à manches longues et à poignets élastiques, des gants doubles, un écran facial, un respirateur N95 dont l’étanchéité et l’ajustement ont été vérifiés ou un autre respirateur antiparticules approuvé. Un observateur dûment formé doit surveiller les travailleurs de laboratoire durant les procédures de port et de retrait de l’ÉPI, lors des séances de formation. La directive fournit également des instructions concernant le transport, la manutention et la collecte de l’échantillon.
Nouveau cadre hospitalier de la province pour la maladie à virus Ebola
Le 19 décembre 2014, le Docteur Bob Bell, sous-ministre de la Santé et des Soins de longue durée, a publié un avis, qui entre en vigueur immédiatement, réduisant de 11 à quatre le nombre d'hôpitaux de traitement, qui prennent en charge les cas confirmés de la MVE. Sept hôpitaux, qui étaient des hôpitaux de traitement, sont désormais désignés comme des hôpitaux d'analyses de la MVE. Tous les autres hôpitaux de soins actifs de la province sont considérés comme étant des hôpitaux de dépistage.
La décision de réduire le nombre d'hôpitaux de traitement désignés reflète la situation actuelle en Ontario, où il n'y a eu aucun cas de la MVE et où il n'y a actuellement aucun cas soupçonné de la MVE. Depuis le 30 juillet, il y a eu seulement 12 cas soupçonnés de la MVE et les résultats ont tous été négatifs.
Les quatre hôpitaux de traitement désignés sont The Hospital for Sick Children (Toronto), le London Health Sciences Centre, l'Hôpital d'Ottawa et le Réseau universitaire de santé (Toronto). Les hôpitaux de traitement prendront en charge les cas confirmés de MVE ainsi que les cas soupçonnés exigeant de nombreux prélèvements sanguins selon les besoins.
Les sept hôpitaux d'analyses sont : L'Hôpital pour enfants de l'Est de l'Ontario (Ottawa), le Hamilton Health Sciences, l'Horizon Santé-Nord (Sudbury), l'Hôpital général de Kingston, le Centre Sunnybrook des sciences de la santé (Toronto), le Centre régional des sciences de la santé de Thunder Bay et l'Hôpital régional de Windsor. Ces hôpitaux prendront en charge les cas soupçonnés de la MVE jusqu’à confirmation ou exclusion du cas de la MVE. Les patients susceptibles d’être atteints de la MVE ne devraient pas être pris en charge dans les hôpitaux d'analyses. Lorsqu'un cas de la MVE est confirmé, le patient est transféré vers un hôpital de traitement. À certaines occasions, un cas soupçonné pourra également être transféré dans un hôpital de traitement si l'état du patient est instable ou se détériore.
La directive n°1 à l'intention des unités de soins actifs est actuellement en cours de révision afin de refléter ces changements. La directive révisée devrait être disponible au début de janvier. Hormis la nouvelle approche à trois niveaux relative au traitement, aux analyses et au dépistage, toutes les exigences de la directive n°1 continuent d'être en vigueur.
Si vous avez des questions ou des préoccupations auxquelles ne peut répondre votre CMSST et employeur, n'hésitez pas à communiquer avec Lisa McCaskell (lmccaskell@opseu.org), agente principale de la santé et de la sécurité au siège social du SEFPO.
Nouvelle Directive n°3 – Précautions et procédures pour les services de soins primaires
evd_directive_3_20141209_fr.pdf
Le 9 décembre 2014, le médecin-hygiéniste en chef a émis une nouvelle directive à l'intention de tous les fournisseurs de soins de santé primaires et des établissements de soins ambulatoires qui prodiguent des soins primaires à des patients atteints d'une maladie aiguë, comme les cabinets de médecin (y compris les cliniques sans rendez-vous) et les cliniques dirigées par des infirmières praticiennes. Les instructions contenues dans la directive peuvent en principe être mises en œuvre par les pharmacies, les groupes de sages-femmes et les cabinets de dentiste.
Les instructions de cette directive sont similaires à celles contenues dans la directive n°1 à l'intention des unités de soins actifs. Selon la directive, les employeurs doivent procurer de la formation aux membres de leur personnel sur les symptômes, la transmission et le niveau de risque de la MVE, ainsi que sur le processus de dépistage des patients par téléphone et au comptoir d'accueil. Elle contient des mesures à prendre pour freiner la transmission de la MVE dans les services de soins primaires, l'obligation d'aviser le bureau de santé publique et de communiquer avec les services d'ambulanciers paramédicaux pour le transfert d'un patient susceptible d’être atteint de la MVE.
Les conseils de cette directive apparaissent incohérents dans deux domaines clés. La première incohérence figure dans le paragraphe intitulé, résultats du dépistage en personne, où l'on énumère les mesures à prendre pour un patient ayant des antécédents de voyage et des symptômes compatibles avec la MVE. Après les mesures à prendre pour isoler le patient, on indique dans cette directive que « Si de l’ÉPI est disponible et qu’un contact direct avec le patient est nécessaire,… » et on énumère la liste de l'EPI à utiliser. C'est inacceptable. Dans tout milieu de travail où il y a un risque de contact direct avec des patients atteints de maladies infectieuses (pas seulement la MVE), l'ÉPI approprié doit être à la disposition des travailleurs qui en ont besoin.
Les membres du personnel qui doivent avoir un contact direct avec le patient doivent utiliser l'ÉPI suivant : blouse; gants; masque chirurgical; protection des yeux. Ces instructions sont en contradiction directe avec celles de la directive n°1 à l'intention des unités de soins actifs qui exige que les travailleurs qui prennent soin d’un cas soupçonné ou confirmé de MVE portent une blouse étanche, des gants à longues manchettes, un écran facial complet et un respirateur N95 dont l’ajustement a été vérifié.
De plus, la directive n°3 n'explique nullement pourquoi l'ÉPI qui est utilisé par les travailleurs qui sont en contact avec un cas soupçonné de MVE diffère d'un cas à l'autre.
Toutefois, dans le paragraphe intitulé, Nettoyage, désinfection et gestion des déchets, de la directive n°3, l'ÉPI requis est similaire à celui de la directive n°1 : blouse imperméable; deux paires de gants (une paire sous la manchette, l’autre par-dessus); et visière. Cependant, contrairement à la directive n°1, on recommande seulement l'utilisation d'un masque chirurgical.
Le SEFPO conseille aux travailleurs des services de soins primaires, qui sont visés par la présente directive, de contester ce point particulier et de revoir la liste de l'ÉPI qui figure dans la directive n°1. Nous recommandons aux représentants de la santé et de la sécurité et aux comités mixtes sur la santé et la sécurité des services de soins primaires, de réviser étroitement la directive et de faire des recommandations à leur employeur afin d'accroître l'ÉPI requis pour y inclure les respirateurs N95, les blouses étanches, les gants et visières appropriés.
L'autre incohérence de la directive se trouve dans le paragraphe intitulé : Éducation et formation. La directive ne contient aucune instruction pour enfiler et retirer l'ÉPI quand les travailleurs sont en contact avec un patient susceptible d’être atteint de la MVE. Alors que les directives n°1 (services de soins actifs) et n°2 (services paramédicaux d’ambulance) mentionnent plusieurs fois la nécessité pour les travailleurs d'être pleinement formés, testés et entrainés périodiquement sur les procédures pour un enfiler et retirer l'EPI, la présente directive ne contient aucune exigence à cet égard. En outre, dans les autres directives, on remarque qu'un « observateur dûment formé » doit surveiller étroitement le port et le retrait de l’ÉPI afin d’éviter toute contamination par inadvertance qui pourrait exposer les travailleurs à la MVE. Le SEFPO recommande aux représentants de la santé et de la sécurité et aux comités mixtes sur la santé et la sécurité dans les services de soins primaires de réviser étroitement la directive et de la comparer avec la directive n°1 et de faire des recommandations à leur employeur en ce qui concerne le port et le retrait de l’ÉPI.
Lors des réunions avec le ministère de la Santé et le ministère du Travail, le SEFPO demandera des explications relativement à l'ÉPI et à l'absence de consignes concernant les exigences de formation dans la directive n°3.
Lorsqu'il a publié la directive n°3 à l'intention des services de soins primaires, le médecin-hygiéniste en chef a également émis un outil de dépistage intitulé, Outil de dépistage de la maladie à virus Ebola pour les établissements de soins primaires, qui devrait être mis en œuvre dans tous les services de soins primaires.
screening_tool_20141209_fr.pdf
Nouvelle directive : Changements concernant les régions géographiques touchées par la maladie à virus Ebola
Le 24 novembre 2014, le MSSLD a mis à jour la liste des régions géographiques qui sont touchées par la maladie à virus Ebola (MVE).
ebola_cmoh_memo_country_changes_2014-11-24_fr.pdf
Les employeurs du secteur de la santé et les travailleuses et travailleurs de la santé doivent mettre à jour les procédures et protocoles pertinents (p. ex., signalisation passive, outils de dépistage utilisés par les infirmières et infirmiers de triage, algorithmes d’évaluation) pour tenir compte de ces changements. La République démocratique du Congo (RDC) a été retirée de la liste. La ville de Bamako au Mali a été ajoutée à la liste.
Directive n° 2 à l’intention des services paramédicaux (soins préhospitaliers) – maladie à virus Ebola
Le 7 novembre 2014, le médecin-hygiéniste en chef a émis une nouvelle directive à l'intention des services paramédicaux.
mve_directive_n_2_7_novembre_2014_fr.pdf
La directive précise les ambulanciers paramédicaux qui ont été « désignés » pour le transport des cas confirmés de maladie à virus Ebola (MVE) vers les hôpitaux désignés, la manière de transporter les cas soupçonnés et confirmés de MVE, le rôle des ambulances « non-désignées », l'évaluation des patients par les centres de répartition des ambulances, les évaluations des risques au point de service et les soins administrés aux patients durant le transport vers les hôpitaux « désignés et non désignés ».
Elle fournit également des instructions sur l’équipement de protection individuelle (ÉPI) qui doit être utilisé par le personnel paramédical, le nettoyage et la désinfection des ambulances et la gestion de l’exposition potentielle ou avérée des ambulanciers paramédicaux.
Veuillez remarquer que les besoins en ÉPI du conducteur d’une ambulance doivent être définis par le fournisseur de services paramédicaux ou d’ambulance lors du transport des cas soupçonnés et confirmés de MVE. Bien que la directive contienne certaines instructions, elle n'est pas explicite. Le SEFPO encourage les comités mixtes sur la santé et la sécurité au travail (CMSST) à rencontrer les employeurs pour discuter de cette question et à donner leur avis sur toutes les décisions concernant les EPI.
Notez également que la directive indique que lors du transport des cas soupçonnés et confirmés de MVE « les ambulanciers paramédicaux doivent continuer de prendre des précautions supplémentaires jusqu’à ce qu’un nettoyage et une décontamination en profondeur de l’environnement soient achevés, conformément aux politiques locales relatives aux services paramédicaux et de première ligne ». Le SEFPO encourage les CMSST à rencontrer les employeurs afin de revoir ces politiques et procédures de nettoyage et de décontamination pour s'assurer qu'elles sont appropriées et bien comprises. En outre, bien que la directive précise que la gestion des déchets consécutifs au nettoyage et à la désinfection doive se faire conformément aux lignes directrices du ministère de l’Environnement et de l’Action en matière de changement climatique de l’Ontario, elle ne contient aucune instruction particulière concernant la gestion du matériel associé à la MVE. Il est indiqué que la question de la gestion des déchets et d’autres questions environnementales préoccupantes seront abordées dans une directive à paraître. Le site Web du Ministère de l'Environnement de l'Ontario ne contient, pour l'instant, que des conseils d'ordre général sur la gestion des déchets biomédicaux.
La directive comporte deux annexes : l'annexe 1 décrit les éléments nécessaires pour la formation des ambulanciers paramédicaux; l'annexe 2 est un outil de dépistage de la maladie à virus Ebola à l’intention des ambulanciers paramédicaux.
Le SEFPO conseille à tous les CMSST des services paramédicaux de se réunir afin d'examiner la présente directive et de faire en sorte que leurs employeurs la respectent.
Nouvelle Directive n° 1 à l'intention des unités de soins actifs—MVE
Le 30 octobre 2014, Santé publique Ontario a envoyé une directive révisée à tous les établissements de soins actifs.
evd_directive_1_revisee_30_oct_2014_fr.pdf
Ci-dessous un sommaire de la directive révisée :
evd_directive_sommaire_des_changements_30_oct_2014_fr.pdf
Cette directive porte sur l’équipement de protection individuelle (ÉPI) qui doit être porté par les travailleurs de la santé dans diverses circonstances : soins à tous les patients dans les salles des urgences; cas suspects de la MVE; cas confirmés de la MVE; et dans les interventions médicales produisant des aérosols. Veuillez noter que bien que les directives semblent restreindre le port de la tenue d'intervention contre les produits biologiques aux interventions médicales générant des aérosols, le SEFPO préconise que son port soit étendu à tous les travailleurs qui sont à proximité d'une intervention médicale générant des aérosols.
La directive détaille les procédures à suivre comme le placement d'un patient susceptible d’être atteint de la MVE dans un espace isolé du service des urgences, les pratiques de base pour tous les patients, la prise en charge du patient et les soins infirmiers au patient susceptible d’être atteint de la MVE, les normes de nettoyage et de décontamination et la durée des précautions.
La directive fixe les instructions pour le transport des patients atteints ou susceptibles d'être atteints de la MVE au sein ou à l'extérieur de l'hôpital. Elle décrit le triage amélioré des appels par les services de répartition des ambulances qui permet de fournir davantage de renseignements aux ambulanciers paramédicaux avant leur intervention.
Autres directives de Santé publique Ontario
Conseils sur la prévention et le contrôle des infections dans les établissements de santé de l’Ontarioconcernant les patients dont la maladie à virus Ebola est soupçonnée ou confirmée – 29 août 2014 http://www.publichealthontario.ca/fr/eRepository/EVD_IPAC_Guidance_FR.pdf
« Decision Guide on Selection of Personal Protective Equipment for Ebola Virus Disease – Isolation Gowns or Suits », – 14 octobre 2014 (en anglais) http://www.publichealthontario.ca/en/eRepository/EVD_PPE_Decision_Guide.pdf
Maladie à virus Ebola (MVE) : Évaluation préliminaire du risque et évaluation des personnes qui sont de retour d’un voyage – mis à jour le 29 août 2014
http://www.publichealthontario.ca/fr/eRepository/EVD_Risk_Assessment_Evaluation_Returning_Travellers_FR.pdf