Sans nous, pas de soins.

Nous sommes les dizaines de milliers de membres de l’OPSEU/SEFPO qui travaillent aux premières lignes des soins de santé.

Nous faisons tout notre possible pour nos patients, mais les pénuries de personnel rendent notre travail encore plus difficile.

La privatisation des services de soins de santé aggravera encore plus la crise.

C’est difficile de prendre des décisions de vie ou de mort quand on est épuisés et surmenés.

Nous demandons au premier ministre et à la ministre de la Santé de régler la crise de la dotation en personnel dans les soins de santé.

Une crise montée de toutes pièces

Le gouvernement Ford a monté cette crise de toutes pièces. Il a limité les salaires des travailleurs de la santé avec son projet de loi 124, plafonnant les augmentations salariales à 1 % à un moment où le coût de la vie est le plus élevé qu’on ait jamais vu.

Le gouvernement n’a pas dépensé les près de deux milliards de dollars qui avaient été spécialement affectés aux soins de santé pendant la pandémie.

Et maintenant, il prétend que « le statu quo ne fonctionne pas » et que la privatisation est la seule solution.

Le gouvernement Ford va payer des cliniques privées 300 % de plus que les hôpitaux publics pour les mêmes chirurgies.

Ils vont également sous-traiter à une entreprise privée l’inspection et l’application des normes dans ces établissements de soins de santé privés.

Ce sont des fonds publics qui servent à améliorer les profits des actionnaires, mais pas les soins.

Les Ontariennes et Ontariens n’ont pas voté pour les soins de santé privés. Nos vies, pas leurs profits.

Nous en avons assez!

Demandes clés

Des salaires équitables pour les travailleurs de la santé.

  • Les baisses de salaire dues au projet de loi 124 et les mauvaises conditions de travail sont au cœur de la crise des soins de santé. Les travailleurs de la santé ont été submergés de travail et sous-évalués. L’épuisement professionnel et les problèmes de santé mentale sont responsables de la crise au niveau du recrutement et du maintien en poste. Il est temps de faire des professions de la santé des professions auxquelles on aspire.
  • Le gouvernement doit cesser de s’ingérer dans le processus équitable de la négociation collective; les conventions collectives doivent être respectées et ne pas être transgressées selon les caprices du gouvernement.
  • Concentrez-vous sur la négociation avec les travailleurs de première ligne, plutôt que de nous traîner en justice pour restreindre nos salaires. Si vous voulez que des gens viennent travailler, payez-les mieux!

Améliorer le recrutement et le maintien en poste.

  • Offrez des incitatifs à la main-d’œuvre actuelle pour les empêcher de quitter leur profession et investissez dans la formation/l’éducation pour attirer de nouveaux travailleurs. Tant de personnes n’ont pas les moyens de payer des frais de scolarité, et plus particulièrement dans cette période de crise du coût de la vie.
  • Investissez directement dans de bons emplois bien payés pour les travailleurs de la santé plutôt que dans les services d’agences de placement qui détournent l’argent de notre système public pour augmenter les profits d’entreprises privées.

Garder les soins de santé publics et mettre un terme à leur revente.

  • Notre système de soins de santé publics est solide, mais il a besoin de fonds et de personnel supplémentaires pour répondre à la demande, et notre province a les ressources nécessaires. L’Ontario est en lice pour la dernière place parmi toutes les provinces en ce qui concerne le financement des soins de santé. Nous pouvons faire mieux.
  • L’accès à des soins de santé publics de qualité contribue à atténuer les inégalités de santé dans notre société. Arrêtez la privatisation et investissez tous les nouveaux fonds dans les soins de santé publics pour tous.