Fonction publique de l'Ontario. Ministere du travail de la formation et du developpement des competences

Tell the minister: you need the vaccine now

Les gens de Sudbury et du Nord ont besoin de notre aide le plus rapidement possible.

Le 12 avril, on a appris que plus de 60 programmes avaient été abolis et qu’une centaine de professeurs avaient été licenciés à l’Université Laurentienne.

Les administrateurs de l’université avaient déclaré que les caisses seraient vides à compter du 30 avril et qu’ils étaient obligés de faire des coupes importantes avant cette date limite. Ils donnent l’impression qu’il n’y a pas d’autres alternatives que de faire des coupes.

En ce moment critique, nous devons appuyer les étudiants, le personnel et le corps professoral et demander au gouvernement de financer l’Université Laurentienne dès-maintenant!

Comment en est-on arrivé là?

Le financement par étudiant en Ontario est en baisse depuis 2008. Les collèges et les universités de l’Ontario reçoivent le financement par étudiant le plus faible de toutes les provinces canadiennes. La crise du financement s’est développée au fil des ans et la faute en revient à tous les gouvernements successifs de toutes tendances politiques.

La réduction de 10 pour cent des frais de scolarité en 2019-2020, suivie du gel des frais de scolarité en 2020-2021, a rendu les choses très difficiles pour les collèges et universités. Pendant ce temps, la plus importante réduction de financement de l’aide financière aux étudiants dans l’histoire du RAFÉO en 2019-2020, a rendu l’éducation moins accessible et plus coûteuse pour de nombreux étudiants.

Quelles conséquences?

Nos collèges et universités sont essentiels pour la santé sociale et économique de nos collectivités, particulièrement dans le Nord et les régions rurales de l’Ontario.

Les collèges et universités apportent :

  • Des emplois
  • De l’argent pour la recherche
  • Un soutien crucial à des secteurs clés tels que le secteur des ressources dans le Nord de l’Ontario
  • Des nouvelles technologies et installations qui contribuent à la prospérité des économies locales et régionales.

Tous ces atouts sont maintenant en péril à Sudbury et dans tout le Nord si le gouvernement continue de ne rien faire pour la Laurentienne.

La possibilité pour les étudiants d’étudier plus près de chez eux, le mandat bilingue et triculturel unique de l’Université Laurentienne concernant les programmes en anglais, en français et autochtones et des centaines d’emplois directs et indirects sont tous menacés dans le Grand Sudbury.

La Laurentienne défend et appuie les cultures francophone et autochtone par l’entremise de ses programmes. Il s’agit d’une école progressiste unique qui démontre un engagement envers la réconciliation en offrant une éducation autochtone et en exigeant que les étudiants au baccalauréat ès arts suivent des cours ayant un contenu autochtone. Les étudiants francophones et autochtones seraient gravement mal desservis si ces programmes étaient abolis. Tout comme nos étudiants anglophones qui méritent également de pouvoir faire leurs études là où ils vivent, sans avoir à déménager pour cela.
L’éducation est un droit humain fondamental qui devrait être accessible à tous.

Maintenant que des programmes de la Laurentienne sont abolis en raison du sous-financement, des étudiants seront forcés de quitter le Nord et de poursuivre leurs études ailleurs. Et il ne s’agit d’une option que pour ceux qui peuvent se le permettre.

Que se passe-t-il pour tous les autres?

Pourquoi devons-nous sauver l’Université Laurentienne?

Recevoir son éducation à la Laurentienne ouvre des possibilités aux gens du Nord. Elle contribue à améliorer leur vie, leur carrière et leur qualité de vie. Et elle renforce nos collectivités du Nord grâce aux emplois et nombreuses possibilités qu’elle crée. Si ces emplois disparaissent, qu’arrivera-t-il aux familles qui en dépendent? Elles seront obligées de quitter le Nord.

Le gouvernement doit procurer un financement durable à long terme à la Laurentienne et un financement plus élevé aux collèges et universités publics.

Une crise sur un campus est une crise pour toute la communauté.

Il est temps que nous considérions l’éducation comme un droit, et non pas comme une entreprise. L’éducation postsecondaire profite à nos étudiants, aux employeurs locaux et à l’économie régionale.  Lorsque les étudiants étudient dans le Nord, ils restent dans le Nord.
Faites-le nécessaire. Financez l’Université Laurentienne maintenant.

Que pouvez-vous faire pour aider?

Envoyez un courriel.

Envoyez un courriel aux ministres Vic Fideli, Ross Romano et Greg Rickford

Veuillez simplement cliquer sur le lien ci-dessus et votre programme de courriel devrait ouvrir un courriel-modèle auquel il vous suffira d’ajouter votre nom tout en bas.

Si le lien n’ouvre pas un courriel, veuillez copier-coller le texte ci-dessous dans un courriel. Et n’oubliez pas d’ajouter votre nom en bas de la lettre.

Texte du courriel

À : vic.fedelico@pc.ola.org, ross.romanoco@pc.ola.org
cc : greg.rickford@pc.ola.org
cci : opseucommunicationsdepartment@opseu.org

Messieurs les ministres Fedeli, Rickford et Romano,

Lorsque les étudiants étudient dans le Nord, ils restent dans le Nord.

Les collèges et universités du Nord profitent aux étudiants et à leurs familles, aux employeurs locaux et à l’économie régionale. Si l’Université Laurentienne n’obtient pas le financement à long terme dont elle a besoin, le Nord subira de lourdes conséquences. Sont en péril l’accès des résidents du Nord à une éducation plus près de chez eux, l’accès à l’éducation francophone, l’accès à l’éducation autochtone, l’engagement envers la réconciliation et des centaines d’emplois dans le Grand Sudbury.

Les collèges et les universités sont des carrefours sociaux, culturels et économiques dans leurs collectivités.

C’est particulièrement vrai dans le Nord et les régions rurales de l’Ontario.  Une crise sur un campus est une crise pour toute une communauté. Les établissements postsecondaires attirent des étudiants qui restent dans la région, une fois qu’ils ont obtenu leur diplôme, pour travailler.

Ils attirent des fonds pour la recherche qui contribuent à stimuler l’innovation dans des secteurs clés de l’économie régionale. Ils créent des centaines d’emplois et injectent des millions de dollars d’activité économique dans les petites et moyennes communautés de l’Ontario.

Je demande à votre gouvernement de venir en aide à la population de Sudbury et du Nord. Inversez une décennie de sous-financement gouvernemental pour les collèges et universités. Mettez fin aux compressions dans les programmes et aux mises à pied du personnel enseignant et des autres membres du personnel. Allouez un financement à long terme à la Laurentienne dès-maintenant et accordez à nos collèges et universités l’aide dont ils ont besoin pour éduquer et former la population estudiantine de demain.