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La vérificatrice générale visite le Centre Waypoint

Le lundi 11 juillet 2016 dernier, des membres de l’exécutif de la section locale 329 du SEFPO et d’autres représentants du SEFPO ont rencontré la vérificatrice générale de l’Ontario, Bonnie Lysyk, après sa visite au Centre de soins de santé mentale Waypoint.

Madame Lysyk a pour mandat d’établir si les contribuables en ont pour leur argent. Ainsi, la discussion principale a tourné autour des préoccupations liées à la construction en partenariat public-privé (P3) de l’édifice.

L’unité médico-légale provinciale du Centre Waypoint loge des patients qui ont commis des crimes graves, que l’on a jugés ne pas être criminellement responsables ou être inaptes à subir un procès devant un tribunal. Le groupe a parlé de quelques-uns des incidents graves qui ont eu lieu dans cette unité. Les travailleurs ont dit que les attaques de patients contre le personnel sont de plus en plus graves, et ce, en raison des lacunes au niveau de la construction du bâtiment. En effet, les patients ont été capables de démanteler certaines parties de leurs chambres pour créer des armes qu’ils peuvent utiliser contre le personnel.

Les représentants du SEFPO présents à la réunion ont informé Madame Lysyk d’autres déficiences dans la construction du nouveau bâtiment, qui a ouvert en 2014, et des dangers additionnels qu’ils présentent pour le personnel. En plus des problèmes de conception de l’établissement, plusieurs incidents ont eu lieu à cause du mauvais fonctionnement de l’équipement de sécurité.

La vérificatrice générale a également pris le temps d’écouter les préoccupations de la section locale en ce qui concerne le niveau des effectifs. Le ratio entre le personnel à temps plein et le personnel à temps partiel est actuellement de 55-45 au Centre Waypoint. Les personnes présentes ont insisté sur le besoin d’ajouter du personnel à temps plein afin d’assurer la continuité des soins et de promouvoir de bonnes relations thérapeutiques. Le personnel a également suggéré que le manque de programmes à l’intention des patients pourrait inciter d’autres attaques violentes contre le personnel.

Madame Lysyk présentera son rapport final au public en décembre prochain.

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