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Rapport de la vérificatrice générale : la privatisation, un échec pour l'Ontario, une fois de plus!

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Toronto – Le rapport de la vérificatrice générale, Bonnie Lysyk, publié mercredi dernier, montre une fois de plus que la « politique centrale » du gouvernement libéral provincial est un échec pour les Ontariens, a dit le président du Syndicat des employés de la fonction publique de l'Ontario.

« Il suffit de lire le rapport de la vérificatrice générale pour voir que la privatisation échoue lamentablement à nous en donner plus pour notre argent », a déclaré Warren (Smokey) Thomas. Nous n'avons qu’à penser à la privatisation de la surveillance des projets de construction, qui a donné aux entrepreneurs privés la clé de la Trésorerie.

« Les entrepreneurs en construction travaillaient autrefois sous l'œil vigilant des inspecteurs du gouvernement », a déclaré Monsieur Thomas. « Toutefois, cette surveillance, nous l'avons vue diminuer avec le temps, jusqu’à ce qu’elle disparaisse presque entièrement, et plus particulièrement dans le cadre des projets d’immobilisations majeurs. Le résultat : travail bâclé et arnaques désinvoltes de compagnies qui savent que (pour citer la vérificatrice) « le Ministère est clément envers les entrepreneurs qui affichent un piètre rendement ».

Madame Lysyk a également réprimandé les libéraux pour avoir fait confiance à des consultants en TI hors de prix, soulignant que dans les deux dernières années, les demandes de personnel en TI présentées par des ministères ont été comblées dans 90 % des cas environ par un recours aux services d’experts-conseils externes.

« En moyenne, un conseiller coûte 40 000 $ de plus qu’un employé en TI à temps plein du gouvernement », a fait remarquer Monsieur Thomas. « Si le gouvernement embauchait juste 10 employés en TI à temps plein, nous aurions près d’un demi-million de dollars supplémentaires à dépenser pour des services publics dont on a grandement besoin. »

La vérificatrice générale a fait remarquer que les services de santé mentale étaient un autre domaine où du personnel permanent à temps plein étaient nécessaire d'urgence. Elle a dit qu’au cours des cinq dernières années, deux des quatre hôpitaux psychiatriques de la province étaient tombés à un effectif plein temps inférieur à 70 pour cent, le minimum recommandé pour obtenir les meilleurs résultats.

« L’argent économisé en éliminant les consultants hors de prix pourrait être fort utile aux soins de santé mentale », a encore dit Monsieur Thomas. « La privatisation dérobe les soins nécessaires à certaines des personnes parmi les plus vulnérables de la province. Le manque d'employés à temps plein empêche d’offrir certaines activités comme la thérapie de groupe aux patients. »

« Et pendant qu’on parle de santé mentale, la vérificatrice souligne que le Centre de soins de santé mentale Waypoint de Penetanguishene, un autre fiasco de la privatisation, a failli à son devoir envers les patients et le personnel, avec 90 lacunes, 800 risques pour la sécurité et plusieurs attaques et lésions signalées depuis son ouverture, il y a tout juste deux ans.

« Le rapport de Madame Lysyk est le tout dernier à exposer le gaspillage d’argent et la désintégration des services qui découlent de services publics fournis par le secteur privé. Combien d’autres preuves nous faudra-t-il pour que les libéraux prêtent attention? »

Pour plus d’information : Warren (Smokey) Thomas 613-329-1931

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