TORONTO – L'impasse actuelle dans laquelle se trouvent les négociations aux Services de développement spécialisés du Centre-Ouest pourrait entraîner une interruption des services aux personnes en difficulté extrême atteintes de troubles du développement dans la région du Centre-Ouest.
La section locale 249 du Syndicat des employés de la fonction publique de l’Ontario a déposé une demande de conciliation lundi dernier. Les membres de la section locale 306 ont rejeté la dernière offre contractuelle (86 pour cent) et ont donné un mandat de grève de 93 % à leur équipe de négociation.
Ce personnel fournit un large éventail de services dans les régions de Dufferin, Halton, Peel, Waterloo et Wellington.
Les Services de développement spécialisés du Centre-Ouest, un organisme de bienfaisance à but non lucratif, soutiennent plus de 70 personnes à temps plein, avec un service de relève pour jusqu'à 10 personnes de plus. L'organisme exploite sept foyers de groupe, avec un huitième qui devrait ouvrir ses portes en novembre.
Le personnel des Services de soutien de Halton, du Service « double diagnostic » et de l'initiative Passeport, qui s'occupent de milliers de clients dans la communauté, fait également partie de l'unité de négociation.
Sue Walker, présidente de la section locale 249 du SEFPO, a dit que ses membres voulaient plus qu'une augmentation de salaire. « Nos membres n'ont pas vu leurs prestations ou leur droit à congé annuel augmenter depuis des années. Ils veulent voir des améliorations dans ces domaines, pour arriver à pied d'égalité avec le personnel d'autres organismes offrant des services aux personnes atteintes d'un handicap de développement. »
Elle a souligné qu'en dépit d'une augmentation considérable dans le financement provincial pour les services aux personnes atteintes d'un handicap de développement, l'employeur exige des concessions majeures, lesquelles touchent les prestations du personnel à temps partiel et les congés de maladie.
« J'espère que la nomination d'un agent de conciliation contribuera à faire avancer les pourparlers en vue d'un règlement juste », a ajouté Madame Walker. « Personne ne veut tomber en grève, mais nous ne sommes pas non plus disposés à tolérer une injustice. »
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