Division des Employés de la régie des alcools

Coup d'envoi des négociations cette semaine – Bulletin de négociation de la LBED, Numéro 3

Coup d'envoi des négociations cette semaine 

Après une année de préparation, qui a commencé par la conférence de prénégociation en avril dernier, votre équipe de négociation du SEFPO entame les négociations avec la LCBO cette semaine. D'autres dates sont prévues pour les mois de mars, avril et mai et d'autres seront ajoutées le cas échéant.

« Nous avons vu ce gouvernement instaurer sa privatisation déguisée de la vente de bière, de vin et de cidre et nous savons à présent qu'il fait fi de la contribution que les travailleurs de la LCBO apportent à la province », a déclaré Denise Davis, présidente de la Division de la Régie des alcools du SEFPO (LBED) et de l'équipe de négociation. « Si l’on se fie à la position de notre employeur durant le conseil d’arbitrage sur la plainte pour atteinte aux droits de la personne, défendre les intérêts de la LCBO semble être le dernier de ses soucis. » 

« Notre employeur s’est surtout efforcé de niveler vers le bas en voulant faire tomber des pans entiers et essentiels de notre convention collective. Si son intention est de diviser nos membres pour nous faire payer notre victoire concernant la sentence arbitrale relative à “un salaire égal pour un travail égal”, il trouvera en face de lui une opposition acharnée. Les membres de la LBED feront ce qu’ils font depuis toujours et lutteront pour défendre les droits qu’ils méritent. »

Pendant que l'équipe sera à la table des négociations, un groupe de mobilisateurs de la LBED et du SEFPO, venant des quatre coins de la province, informeront les membres pour leur donner des nouvelles des négociations collectives et les mobiliseront pour les inciter à participer à des moyens d’actions pour soutenir leur équipe. 

Denise Davis souligne combien il est important que les membres appuient leur équipe de négociation. « Étant donné l’attitude de l'employeur à l’égard de notre plainte pour atteinte aux droits de la personne et les efforts qu'il a déployés pour restreindre nos acquis et droits aux termes de la convention collective, on s’attend à une ronde de négociations extrêmement tendue. » 

« Nous pouvons obtenir un accord équitable, mais ce ne sera possible que si les membres sont unis et envoient un signal clair pour dire à l'employeur qu’ils n’accepteront rien de moins que ce qu’ils méritent. »

Mot de la présidente : Nous aurons besoin du soutien de vous tous pour conclure l'accord que vous méritez

Nous avons toutes et tous entendu les annonces de la première ministre. Le gouvernement libéral se garde bien d'employer le terme de « privatisation », mais il est clair, d'après ce que nous voyons, que le gouvernement ne tente rien de moins que d’instaurer une privatisation déguisée du marché de détail de l'alcool en Ontario. Et notre employeur, qui devrait défendre la valeur de la LCBO, semble plutôt avoir l'intention de profiter de cette privatisation comme d’une occasion pour tirer vers le bas les conditions de travail de ses travailleurs.

Je peux vous dire que notre équipe de négociation ne va pas se laisser faire. 

Et d’après ce que nous avons vu partout en Ontario, les membres du SEFPO qui travaillent à la LCBO ne se laisseront pas faire non plus. Afin d’informer le public, les membres ont tenu des piquets d’information contre la privatisation sur tout le territoire ontarien. Et il est clair que la population est en désaccord avec le gouvernement. Les membres recueillent un solide appui de la population durant ces rassemblements. Et ça ne m’étonne pas. La population sait que la LCBO est la source d’un profit important pour la province. Les gens ne veulent pas qu’on dilapide ce profit de la même manière que le gouvernement est train de le faire avec Hydro One.

Pour nous aider à repousser les attaques de l'employeur visant à affaiblir notre convention collective et à conclure un accord qui contienne des améliorations et qui nous permette de sauver la LCBO et la valeur qu'elle apporte aux Ontariens, nous aurons besoin de l'appui de chacune et chacun d'entre vous.

L'employeur sait que l’union fait la force et il essaye déjà de nous diviser. Qu'il s'agisse de commentaires sarcastiques de la part de gestionnaires ou de messages contradictoires au sujet de la récente sentence arbitrale relative aux droits de la personne visant à déformer les faits afin de raconter l’histoire qui l’arrange, l’objectif de l’employeur est de briser notre unité et de nous monter les uns contre les autres. Alors ne laissez pas l’employeur nous diviser.

Pour négocier la convention collective que chacune et chacun d’entre nous mérite, nous devrons travailler et avancer ensemble.

En solidarité,

Denise Davis
Présidente de l'équipe de négociation de la LBED

Faites connaissance avec vos mobilisateurs!

Dans la négociation collective, la force provient de l'appui des membres du syndicat. Notre expérience a montré que les employeurs sont bien plus conciliants à la table de négociation quand les membres se font entendre – à l'intérieur et à l'extérieur du lieu de travail. Pour faire émerger cette force, le SEFPO engage 15 mobilisateurs, qui ont été élus par les membres à la conférence de prénégociation de la LBED en avril 2016. Ces mobilisateurs, qui sont vos collègues de travail à la LCBO et qui seront en congé syndical à compter du lundi 27 février et au-delà, auront pour rôle de solliciter votre soutien afin de vous encourager à appuyer votre équipe de négociation élue et à défendre les priorités de négociation que vous avez sélectionnées durant le processus d'établissement des revendications.

Région 1 

Guy Jeremschuk
[email protected] 

David Holmes
[email protected]

Michael Peris (du 27 février au 21 mars, en remplacement de Guy Jeremschuk)
[email protected]

Région 2 

Bonnie Jolley
[email protected]

Judy Irving
[email protected]

Région 3 

Tracy Vyfschaft
[email protected]

Eileen Allen
[email protected]

Région 4 

Dianne Perry
[email protected]

Mathieu Royer
[email protected]

Région 5 

Craig Hadley
[email protected]

Nick Papadimitriou
[email protected]

Adriana Bertoni
[email protected]

Région 6

Amanda Pellerin
[email protected]

Judy Jones
[email protected]

Région 7

Rob Mithrush
[email protected]

Anne Makela
[email protected]

Rétablir les faits à propos de la dernière sentence arbitrale

Il y a une certaine confusion au sujet de la sentence arbitrale sur « un salaire égal pour un travail égal » et de son impact sur les membres au moment d’entamer les négociations. En plus de ce Document d'information et Q et R qui est disponible sur le site Web du SEFPO, voici quelques points importants à garder à l'esprit.

Qu’est-ce que cette sentence signifie pour les membres?

Il s'agit d'une décision historique qui établit un précédent important et qui stipule que tous les employés – occasionnels ou permanents, hommes ou femmes – méritent un salaire égal pour un travail égal. En dépit du fait que l'arbitre ait accepté quelques arguments de l'employeur et certains changements spécifiques que votre équipe de négociation a combattus vigoureusement, il est très important de reconnaître les améliorations importantes et immédiates de cette sentence arbitrale pour des milliers de membres du SEFPO.

Ces améliorations concernent particulièrement celles et ceux d’entre vous qui travaillent actuellement en tant que représentants du service à la clientèle (RSC). En raison de la nouvelle grille salariale unique, les trois quarts des RSC occasionnels (4 224 employés au total) recevront immédiatement une augmentation de salaire de 9,5 % en moyenne, y compris 554 employés occasionnels qui seront immédiatement classés à l’échelon maximal des salaires en raison de leur nombre d’heures de travail. En outre, 220 RSC permanents à temps plein qui ne sont pas encore au sommet de la grille salariale obtiendront une augmentation moyenne de 7,7 %. 

Avec la nouvelle grille, tous les travailleurs auront également la possibilité d'atteindre le taux de rémunération maximal. En raison de cette modification, les employés occasionnels ne seront plus bloqués à l'échelon de 21,07 $ pendant des années en attendant qu’un poste permanent soit disponible.

Qu'en est-il des commentaires de l'employeur à propos de la prime du dimanche et des magasins-agences?

Dans le cadre du règlement de la plainte, les deux parties avaient convenu de discuter des conséquences financières et opérationnelles de la privatisation déguisée du marché de détail de l'alcool que le gouvernement a instaurée en autorisant la vente de bière, de vin et de cidre dans les épiceries. Le syndicat a accepté seulement d'examiner les propositions de l'employeur sur ces questions et d'écouter ses arguments dans le cadre de ces négociations.

Après examen des documents fournis, votre équipe de négociation a déclaré fermement que l'employeur n'avait pas démontré la nécessité d'éliminer les primes de dimanche ni les restrictions sur la fermeture des succursales pour les remplacer par des magasins-agences.

Malheureusement, l'arbitre a accepté les arguments de l'employeur concernant les primes du dimanche, mais a laissé la question de la planification du travail du dimanche aux deux parties pour qu’elles la négocient. L'arbitre a également décidé que l'employeur ne peut ouvrir un nouveau magasin-agence que pour chaque magasin-agence existant qu’il rapatrie. En outre, l'employeur avait également demandé à l'arbitre de lever la restriction figurant dans la convention collective actuelle qui l’empêche de fermer une succursale en raison de l’ouverture ou de l’exploitation d’un magasin-agence. L'arbitre n’a pas donné satisfaction à la requête de l’employeur et a décidé de maintenir cette restriction. 

Votre équipe de négociation s’inquiète du fait que l'employeur ait exprimé l'intention de considérer la fermeture de succursales, mais elle continuera à se battre pour sauver la LCBO et la source de revenus importante qu’elle constitue pour la population de l'Ontario.

Mon patron a dit quoi??

Afin que les membres ne soient pas induits en erreur par les « interprétations biaisées » de l'employeur, nous avons lancé, pour établir la vérité, une nouvelle série de feuillets d’information « mon patron a dit quoi?? ».     Restez à l’affût pour d’autres feuillets d'information au fur et à mesure des négociations.

Vous avez entendu votre gestionnaire dire quelque chose d’autre que nous devrions corriger? Envoyez un courriel à : [email protected] et nous inclurons ce sujet dans nos prochains feuillets d’information.. 

Quelle direction prendre maintenant?

Comme on peut le voir dans les communications de l'employeur et de l'équipe de négociation, il y a des divergences d’opinions importantes sur un certain nombre de questions. 

L’arbitre a souhaité que de nombreuses questions soient réglées à la table de négociation. C’est-à-dire que votre équipe aura la tâche de régler ces questions lorsqu’elle négociera d’arrache-pied pour conclure un accord acceptable pour les membres. 

Certains d’entre vous ont également fait part de leurs inquiétudes quant à plusieurs éléments qui figurent dans la sentence arbitrale. Il est important de savoir que ces choses ne sont pas immuables. Il n’y a rien dans la sentence arbitrale qui empêche votre équipe de négociation d'aborder une question à la table de négociation, jusqu'à la ratification, par un vote, de l’accord de principe par les membres. La sentence arbitrale constitue simplement un nouveau point de départ pour entamer les négociations. Sachez que votre équipe travaillera sans relâche pour s'assurer que l'accord de principe qui sera soumis au vote soit un accord dont vous pourrez être fiers.

En faisant ses déclarations à la suite de cette sentence arbitrale, y compris ses demandes de fermeture de succursales ou de modification des horaires de travail afin que le dimanche devienne un jour de travail comme les autres, l'employeur a fait preuve d'un manque évident de respect à l’égard de ses employés. Votre équipe de négociation repoussera ces attaques injustes. 

Votre équipe adoptera une position ferme sur ces questions au moment de rencontrer l'employeur à la table de négociation cette semaine. Sachez que votre équipe défendra les droits de tous les membres, occasionnels et à temps plein, et luttera pour le respect que chaque membre mérite. En fin de compte, l'accord que votre équipe de négociation arrivera à conclure dépend de vous. En effet, la réussite de votre équipe à la table dépend de l'appui qu’elle recevra de chaque membre de la division.

Faites connaissance avec votre équipe de négociation

L’équipe de négociation du SEFPO et de la Division des employés de la Régie des alcools (LBED) se compose de cinq membres :

Denise Davis, présidente, section locale 378
Colleen MacLeod, vice-présidente, section locale 5107
Jennifer Van Zetten, section locale 162
Robin Reath, section locale 163
Mark Larocque, section locale 499

L'équipe de négociation est assistée de Jeff Weston, négociateur au SEFPO, de Steve Crossman, agent de recherche au SEFPO, et d'autres membres du personnel.

Informez-vous!

Vous pouvez recevoir ce bulletin de négociation, ainsi que notre bulletin d'information régulier, L'écho, directement par courriel. Il vous suffit d'appeler le SEFPO au 1-800-268-7376 ou 416-443-8888 et de donner votre nom et adresse de courriel à l'opérateur. Vous pouvez également consulter les mises à jour sur le site Web du SEFPO : www.opseu.org. Et n'oubliez pas d'assister aux réunions d'information sur les négociations qui auront lieu dans votre région.

Assistance téléphonique PAE : 1-800-263-1401

Le programme d'aide aux employés est un service de conseils confidentiel et gratuit qui s’adresse aux employés de la LCBO et à leur famille immédiate. Pour obtenir de l'aide, composez le 1-800-263-1401.

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