Dans le contexte de l’après-projet de loi 124, les travailleurs du Centre de santé mentale de Brockville se battent pour de meilleurs salaires

En attendant l’arbitrage de différends avec leur employeur et suite à la déclaration de nul et non avenu du projet de loi 124 par la Cour supérieure de justice de l’Ontario, les travailleurs du Centre de santé mentale de Brockville se sont rassemblés le 6 septembre dernier pour réclamer de meilleurs salaires.

Les membres de la section locale 439 de l’OPSEU/SEFPO ont commencé à négocier en janvier 2023, mais n’ont depuis pas été en mesure de faire avancer les négociations salariales, en grande partie en raison du refus de leur employeur de négocier au-delà du plafond salarial de 1 % auquel les travailleurs étaient auparavant soumis en vertu du projet de loi 124.

La chronicité des salaires bas a eu un impact négatif sur le recrutement et le maintien en poste au Centre de santé mentale de Brockville, entraînant des charges de travail extrêmement lourdes et des taux élevés d’épuisement professionnel pour les travailleurs de l’hôpital. Les 230 travailleurs de la santé mentale comprennent des psychologues, psychothérapeutes, travailleurs sociaux, ergothérapeutes, ludothérapeutes, infirmiers psychiatriques autorisés, employés de service et de bureau, et bien d’autres.

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