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Les membres du personnel soignant ne devraient pas travailler seuls à Waypoint, selon le SEFPO

Penetanguishene – Le Syndicat des employés de la fonction publique de l'Ontario demande au Centre de soins de santé mentale Waypoint d’instaurer un niveau d'effectif suffisant pour assurer la sécurité.  Les travailleurs disent que les attaques des patients contre le personnel sont de plus en plus graves et fréquentes.   Les membres du personnel soignant doivent pourtant souvent travailler seuls, ce qui accroît les risques de se retrouver dans une situation de violence.    

Le Centre Waypoint, qui comprend une division de psychiatrie légale à sécurité maximale, loge un grand nombre de personnes que l’on a jugées ne pas être criminellement responsables ou être inaptes à subir un procès dans un tribunal. 

« En nous faisant travailler seuls, les gestionnaires de Waypoint nous exposent à davantage de risques d’être victimes de violence », a déclaré Pete Sheehan, le président de la section locale 329 du SEFPO.  « Ils devraient chercher tous les moyens possibles de minimiser ces risques.  S’il y avait assez de personnel pour travailler par paires en tout temps lors de la prestation des soins, nos conditions de travail seraient bien plus sécuritaires qu’elles le sont actuellement. »

Warren (Smokey) Thomas, le président du SEFPO, qui a travaillé dans le domaine de la santé mentale la majeure partie de sa vie adulte,  a souligné le fait qu’il y a d’autres problèmes de dotation en personnel à Waypoint.

« Nous avons également constaté que Waypoint remplace systématiquement les travailleurs à temps plein par des travailleurs à temps partiel », a ajouté Thomas.  « Les patients ne reçoivent pas les même avantages que procure un personnel à temps plein tels que la continuité des soins et l'accès à des programmes récréatifs.  Ces choses comptent lorsqu’on travaille avec une population de patients vulnérables et pourraient même contribuer à réduire les situations de violence. »

Le SEFPO affirme également que le personnel à temps partiel n’est pas traité comme il se doit.  On ne leur donne pas la possibilité d’obtenir un poste à temps plein. Parce qu’ils peuvent être affectés à plusieurs unités durant un quart de travail de huit heures, il leur est presque impossible d’établir une relation thérapeutique avec leurs patients.

Un niveau d'effectif suffisant pour assurer la sécurité n’est qu'une de plusieurs recommandations que le SEFPO a présentées au ministère du Travail et au ministère de la Santé et des Soins de longue durée pour améliorer la sécurité des travailleurs à Waypoint  Les autres recommandations incluent l'embauche de personnel de sécurité et l'installation de portiques de détection des objets métalliques dans tous les quartiers.

Renseignements :  Pete Sheehan, 705-209-9050

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