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La SAE doit être édifiée pas démolie, nous dit le président du SEFPO

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TORONTO – Le président du SEFPO, Warren (Smokey) Thomas, a demandé au gouvernement de consulter les intervenants en protection de l’enfance avant de prendre des mesures radicales de restructuration du système de protection de l'enfance.

Vers la fin du mois de décembre dernier, la première ministre Kathleen Wynne a dit qu'elle envisageait de restructurer les SAE et serait même prête à faire « exploser » le système. Mais dans une lettre expédiée aujourd’hui même aux employés de la Société d'aide à l'enfance représentés par le SEFPO, Monsieur Thomas insistait pour dire que quelle que soit la solution, il est essentiel de commencer avec un dialogue constructif entre toutes les parties concernées – et plus particulièrement les intervenants en protection de l'enfance.

« Si Kathleen Wynne tient tant à restructurer le système », a écrit Monsieur Thomas, il faut qu’elle l’édifie, pas qu’elle le démolisse. Et la première chose à faire est d’écouter les intervenants en protection de l'enfance dévoués et attentionnés qui défendent les enfants dans notre province. »

« Voici ce que mes membres aux premières lignes savent : tout d’abord, il faut verser de vrais dollars dans les services directs aux clients; et ensuite, le gouvernement doit aborder les problèmes de marginalisation et de pauvreté; sinon, certains enfants courront toujours un grand risque de tomber dans les filets de l’aide à l’enfance. »

Monsieur Thomas a demandé qu’on instaure un groupe de travail communautaire, qui serait compris d’intervenants en protection de l'enfance, d’enseignants, de conseillers des Premières Nations, d’organismes de lutte contre la pauvreté, de groupes de défense contre la violence conjugale, de travailleurs en santé publique et en santé mentale et de conseillers en logement, afin de recommander les réformes nécessaires au renouvellement du système de protection de l’enfance en Ontario vieux de 125 ans.

Le président du syndicat nous met en garde qu’une nouvelle restructuration pourrait servir à « camoufler » le besoin d’un financement suffisant et durable. Le manque de fonds et de personnel est à la base des problèmes systémiques identifiés par la vérificatrice générale, Bonnie Lysyk, a insisté Monsieur Thomas.

« Si le système exige plusieurs heures de déplacement et de formalités pour chaque heure directe consacrée aux clients, il est évident que les SAE doivent embaucher davantage de travailleurs pour faire en sorte d’accorder plus de temps aux clients. »

Lire la lettre de Monsieur Thomas.

Pour plus d'information : Warren (Smokey) Thomas 613-329-1931