Societe d'aide a l'enfance

L’augmentation de financement d’aide à l’enfance n’aborde pas le problème de soutenabilité, selon le SEFPO

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TORONTO – L’annonce du ministère des Services à l’enfance et à la jeunesse cette semaine que 26,9 millions de dollars ont été trouvés pour maintenir à flot le fonctionnement des Sociétés d’aide à l’enfance n’est qu’une solution à court terme; elle ne s’attaque pas au problème majeur de financement à long terme des services offerts aux jeunes gens les plus vulnérables de la province.

« Bien que nous soyons satisfaits que cette injection de fonds de dernière minute pourrait éviter d’autres mises à pied dans les bureaux des Sociétés d’aide à l’enfance, elle ne fait rien à propos du personnel précédemment mis à pied et fait très peu pour répondre aux besoins essentiels d’une formule soutenable de financement à long terme, » a déclaré Warren (Smokey) Thomas, président du SEFPO.

« Le système de bien-être des enfants fonctionne mal depuis longtemps, mais nous ne voyons aucune preuve qu’une solution soit mise en place qui pourrait prévenir le manque chronique de financement.  Comme d’habitude, les plus grandes victimes de cette mauvaise gestion sont les enfants et les familles qui dépendent des services essentiels offerts par les Sociétés d’aide à l’enfance. »

Avant l’annonce de cette semaine, les Sociétés d’aide à l’enfance de la région de York ont fait face à l’éventualité de la mise à pied de tout leur personnel mars prochain.  Toutefois, l’annonce de financement ne permettra pas aux agences de réembaucher les 18 membres du personnel mis à pied précédemment, et elle ne couvra pas les dettes restantes d’un montant total de 2,2 millions de dollars.

Thomas a souligné que la crise de financement dans les Sociétés d’aide à l’enfance menace les services offerts à plus de 27 000 enfants et 42 000 familles.  Il a auusi rappelé la ministre Laurel Broten que les Sociétés d’aide à l’enfance offrent des services commandités par la province, ce qui signifie qu’en vertu de la loi, le gouvernement provincial est tenu de protéger le bien-être des enfants, de faire des enquêtes sur les cas d’abus et  de fournir des soins, des conseils et des services de prévention et d’adoption.

Pour de plus amples renseignements :

Greg Hamara, Communications du SEFPO, 647-238-9933 (cellulaire)

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