Mise à jour sur les négociations du personnel scolaire des collèges : Le personnel scolaire a un meilleur plan pour nos collèges

OPSEU/SEFPO logo - College Faculty, Personnnel Scolaire des Collèges
Facebook
Twitter
Email

Bulletin de négociation no14

Après presque cinq mois à la table de négociation, une chose est claire : le plan qui nous fera aller de l’avant sera celui qui a été façonné par les propositions du personnel scolaire, et non pas celui imposé par le CEC.

Le 28 octobre, nous avons déposé une offre globale de règlement. Alors que nous avions fait du chemin sur des questions clés, le CEC a maintenu sa trentaine (30+) de concessions initiales, sauf une. Accepter ces concessions nous précipiterait dans l’abîme, et porterait un mauvais coup à nos chèques de paie, à notre sécurité d’emploi, et aux droits et protections que nous avions gagnés lors des précédents cycles de négociations.

Nous ne pouvons pas accepter un contrat qui nous force à reculer, surtout pas maintenant. Il est primordial de défendre fermement nos propositions – c’est primordial non seulement pour notre avenir collectif, mais également pour la survie de notre division.

Cliquez ici pour voir comment le plan du personnel scolaire contraste avec la réponse du CEC!

Nous continuons de préparer notre mémoire de médiation pour le médiateur William Kaplan, qui chapeautera une médiation entre les parties du 6 au 8 décembre. Rappel : bien que nous ayons obtenu un mandat de grève fort, nous avons convenu avec l’autre partie de ne pas faire dégénérer les choses en attendant le résultat de la médiation. Un « avis de non-constitution d’une commission », qui peut être requis par l’une ou l’autre des parties pour déclencher une grève ou un lock-out, n’a pas été demandé.

Le 9 décembre, les deux parties pourront renouveler l’accord de « désescalade » ou le laisser expirer, selon les progrès qui auront été réalisés pendant la médiation.

Le paysage des négociations est loin d’être un long fleuve tranquille. Malgré la signature d’un protocole d’entente (PE), qui comprend l’accord de « désescalade » entre les parties, le Conseil des employeurs des collèges (CEC) et plusieurs collèges semblent mettre en œuvre les concessions qui ont été proposées (par exemple, la suppression des heures de cours asynchrones).

De plus, plusieurs collèges mettent en péril la sécurité d’emploi en invoquant des « mises à pied constructives » de membres à charge partielle – en réduisant ou éliminant les heures de travail – et en menaçant directement de mettre à pied des membres du personnel scolaire à temps plein. Certains collèges ont convoqué leur Comité de stabilisation de l’emploi du collège (CSEC) en vue de planifier des mises à pied de personnel à temps plein, et les présidences des collèges ont envoyé des courriels au personnel, où elles mettent en avant les baisses de revenus et une réduction des inscriptions des cohortes étudiantes pour justifier leur plan d’action.

Comme en écho, citons ici la déclaration des leaders syndicaux du Collège St. Lawrence : « Les gains d’efficacité que doivent mettre en œuvre les membres du personnel contrastent fortement avec l’expansion du nombre de gestionnaires à salaire élevé, qui ne travaillent pourtant pas en première ligne auprès des étudiantes et étudiants. »

Nous explorons tous les outils disponibles pour répondre à ce qui équivaut à une attaque rude et punitive – un plan d’austérité – à l’encontre des travailleuses et travailleurs. Le CEC et les collèges profiteront de cette période pour essayer de nous diviser, pour éroder le pouvoir que nous avons forgé grâce à notre union, pour nous dresser les uns contre les autres et pour briser notre solidarité. C’est bien connu, la solidarité est un antidote puissant, universel et insurpassable – les travailleuses et travailleurs doivent lutter ensemble.

Nous ne faiblirons pas une seconde : surtout face à un employeur qui se plaint de ne pas avoir les moyens alors qu’il récolte des profits records année après année. Protéger la qualité de l’éducation publique commence par donner les ressources au personnel scolaire qui travaille en première ligne. Nous sommes à un moment décisif, et comme les membres l’ont exprimé très clairement, nous continuerons la lutte ensemble.

Solidairement,

Votre équipe de négociation du personnel scolaire des CAAT :

Ravi Ramkissoonsingh, section locale 242, président (il/lui)
Michelle Arbour, section locale 125, présidente par intérim (elle/elle)
Chad Croteau, section locale 110 (il/lui)
Bob Delaney, section locale 237 (il/lui)
Martin Lee, section locale 415 (il/lui)
Sean Lougheed, section locale 657 (il/lui)
Rebecca Ward, section locale 732 (elle/elle)

Informez-vous, engagez-vous, impliquez-vous

Related News