Les membres du personnel de la santé communautaire d’Anishnawbe Health Toronto (AHT) ont été rejoints aujourd’hui par des aînées et aînés et des membres de la communauté autochtone pour un piquet d’information visant à sensibiliser la population à leur besoin d’un premier contrat équitable.
Les travailleuses et travailleurs chez AHT – membres de la section locale 5115 de l’OPSEU/SEFPO – se sont réunis pour réclamer des améliorations contractuelles qui honorent leur travail, y compris une rémunération équitable, une pension qui leur permet une retraite dans la dignité et un bien-être amélioré des membres du personnel. Ils cherchent un premier contrat depuis plus d’un an, sans aucun progrès sur les questions centrales.
Au milieu d’un paysage provincial où l’infrastructure médicale est dépassée – surtout à Toronto – AHT est un cas particulier qui fournit des soins de santé primaires vitaux et de santé mentale d’affirmation culturelle aux communautés autochtones de la région du Grand Toronto. La colonisation et la discrimination systémique au sein des établissements de soins de santé traditionnels ont entraîné une détérioration de la santé et des décès prématurés chez les peuples autochtones. Les membres du personnel d’AHT s’engagent à soutenir la santé, le bien-être et la restauration des collectivités qu’ils desservent.
« On loue souvent Anishnawbe Health Toronto pour ses services uniques en leur genre qui soutiennent la communauté autochtone mal desservie de Toronto – mais ces soins exceptionnels proviennent des travailleuses et travailleurs dévoués qui les fournissent », a déclaré JP Hornick, qui préside l’OPSEU/SEFPO. « Il est temps que les dirigeantes et dirigeants exécutifs leur fassent preuve du respect qu’ils méritent et viennent à la table pour négocier immédiatement un premier accord équitable. »
Lors du rassemblement de mercredi, les membres du personnel de première ligne d’AHT ont invité les membres de la communauté à participer à leur action en ligne en envoyant un courriel aux membres et à la présidente du Conseil d’administration d’AHT, Marian Jacko. Les membres du personnel chez AHT se soucient profondément de ce travail communautaire et ont clairement indiqué qu’un accord en temps opportun est une priorité absolue pour résoudre les problèmes de recrutement et de rétention et réduire les écarts de service permanents – un coût qui se paie sur le dos des communautés desservies.
Les travailleuses et travailleurs lancent un avertissement que si une entente équitable ne peut être conclue, le Conseil d’administration d’AHT risque de compromettre les soins aux patientes et patients.
« Investir dans des soins exceptionnels signifie investir dans les travailleuses et travailleurs qui les dispensent », a ajouté JP Hornick. « En améliorant les conditions de travail, la direction peut protéger la haute qualité des soins et du soutien que fournit AHT, et ce pour de nombreuses années à venir. »
Les membres du personnel chez AHT continueront à faire entendre leur voix et à exprimer leurs préoccupations jusqu’à ce qu’un accord ambitieux soit conclu.