Bulletin de négociation no 8
Faits saillants :
- L’employeur continue de faire preuve d’un véritable manque d’engagement à l’égard des propositions du personnel scolaire, choisissant plutôt de retarder les choses.
- Notre convention collective expire dans moins de deux semaines.
- Le CEC a déposé des concessions dans ses propositions qui auront un impact négatif sur les conditions de travail du personnel scolaire.
- En ligne avec notre engagement qui est de négocier le renouvellement de la convention collective dans les délais, nous déposons une demande de conciliation et la tenue d’un vote sur le mandat de grève afin d’accroître la responsabilisation dans le processus.
- Vous pouvez lire notre FAQ sur la conciliation et le vote sur le mandat de grève ici.
- Nous demandons au CEC et aux collèges d’arrêter les tactiques dilatoires et de négocier équitablement les revendications des membres lors de nos dates prévues restantes.
À ce jour, nous avons terminé quatorze (14) jours de négociation avec le CEC et les collèges.
Alors que nous nous concentrons sur notre objectif de négocier dans les délais le renouvellement d’une convention collective qui réponde aux revendications des membres, le Conseil des employeurs des collèges (CEC) et les collèges continuent d’user de tactiques éculées et obsolètes pour retarder le processus.
Avec l’expiration à la fin du mois de notre convention collective, l’employeur compte sur l’agitation du semestre d’automne pour distraire l’attention des membres des négociations. Nous constatons que l’employeur traîne de plus en plus la patte pour nous répondre, déclarant avec emphase la semaine dernière que nos propositions non pécuniaires coûteraient 1 milliard de dollars par an au système collégial, sans procurer ni le calcul des coûts ni les données utiles pour appuyer sa déclaration – une tentative à peine voilée visant à diviser les membres du personnel scolaire et à miner leur soutien à leurs propositions à la table.
De notre côté, nous avançons d’une tout autre manière – nous nous attachons à maximiser la sensibilisation et l’engagement des membres pendant ces négociations, afin de décupler la force avec laquelle nous appuyons nos propositions. Cette transparence honore également un principe clé : la démocratisation du processus. La négociation est notre droit démocratique, protégé par la Charte, et notre seule occasion d’améliorer collectivement nos salaires et conditions de travail à des intervalles de quelques années.
Compte tenu des tâches qui nous attendent – déjouer les retards voulus par l’employeur et le manque général de responsabilisation, démocratiser le processus de négociation et tirer parti de notre force collective pour obliger le CEC et les collèges à prendre nos propositions au sérieux – nous allons de l’avant avec le dépôt d’une demande de conciliation et pour la tenue d’un vote sur le mandat de grève.
Nous enverrons prochainement davantage d’informations sur la logistique. Veuillez continuer à consulter fréquemment votre boîte à courriel dans les prochains jours.
Vous pouvez lire notre FAQ sur la conciliation et le vote sur le mandat de grève ici.
Tracer la voie à suivre : pourquoi la conciliation?
La « conciliation » se produit lorsque l’une des parties ou les deux estiment qu’elles sont dans une impasse et qu’elles ont besoin de l’aide d’un conciliateur, nommé par le gouvernement, pour parvenir à une entente. À ce stade, nous n’avons pas vu de volonté de la part de l’employeur de prendre au sérieux les propositions du personnel scolaire, et notre convention collective expire dans moins de deux semaines.
Le conciliateur aide les parties à sortir de l’impasse et à parvenir à un règlement, mais il ne peut pas forcer les parties à conclure une entente ni à prendre des décisions sur les propositions qui formeront la convention collective. Les parties sont tenues de participer à la conciliation avant que l’une ou l’autre des parties ne déclenche une grève ou un lock-out.
La conciliation est un outil qui peut aider les parties à aller de l’avant – mais pour réussir à faire avancer nos priorités clés et pour montrer que nous avons l’appui des membres, nous devons entamer la conciliation avec une participation forte au vote et un mandat de grève fort. Le conciliateur aidera les parties à trouver une solution équitable, mais toutes les parties doivent savoir – l’employeur en particulier – que les membres sont derrière leur équipe de négociation.
Couper court à la rhétorique : à quoi s’attendre du CEC?
Nos propositions se fondent sur les revendications de nos membres. Non seulement nos propositions sont raisonnables, mais elles reposent sur les données qui ont été demandées par le CEC et les collèges, à la suite de la décision rendue par l’arbitre Kaplan, pour éclairer les négociations de cette ronde. Les propositions du personnel scolaire visent à améliorer le système collégial pour toutes et tous : d’abord et avant tout pour les cohortes étudiantes, pour les travailleuses et travailleurs du système collégial, et pour les communautés que nos collèges desservent.
Le CEC et les collèges vont probablement dire que notre décision de déposer une demande de conciliation est une « escalade » dans le processus de négociations. Mais la conciliation est une étape normale dans les négociations. Étant donné où nous en sommes dans le processus de négociation, la conciliation et le vote sur le mandat de grève sont des étapes appropriées et nécessaires.
À la table de négociation, les deux parties se sont engagées à conclure un accord – mais les propositions que nous avons reçues du CEC jusqu’à présent contiennent plusieurs concessions qui aggraveront la vie professionnelle des membres. Pour ne citer que trois (3) exemples flagrants :
- supprimer cinq (5) jours consécutifs de perfectionnement professionnel;
- tenter de contourner le registre du personnel à charge partielle avec une période probatoire;
- porter atteinte à la liberté académique en supprimant la supervision du travail du personnel instructeur par les professeures et professeurs.
Nous ne négocions pas pour faire la grève, mais nous ne négocions pas non plus pour faire marche arrière. Les concessions sont inacceptables à la table – et le dépôt d’une demande de conciliation et d’un vote sur le mandat de grève est pour nous le moyen de mettre le CEC devant ses responsabilités et de tester l’intégrité de son engagement dans ces négociations.
Nous demandons au CEC et aux collèges d’arrêter leurs manœuvres dilatoires, de négocier équitablement les revendications des membres lors de nos dates prévues restantes et de négocier une convention collective qui procurera des gains matériels aux membres qui éduquent l’avenir de l’Ontario.
Informez-vous, engagez-vous, impliquez-vous
Vous pouvez rester au courant des nouvelles de l’équipe et de la table de négociation de plusieurs façons :
- Mettre à jour vos coordonnées.
- Nous vous encourageons à nous suivre sur les médias sociaux, où nous publions des mises à jour régulières et importantes :
- Instagram : @CAATFaculty
- X : @CAATFaculty
- Facebook : @OntarioCollegeFaculty
- Tiktok : @FacultyBargainingTeam
- Vous pouvez également rester informé des façons suivantes :
- Site Web du personnel scolaire des collèges : http://www.personnelscolairedescolleges.org/
- Aidez-nous dans nos efforts d’organisation – (discuter, communiquer, tisser des liens avec vos collègues de votre section locale.)
- Si vous avez des questions ou des commentaires, n’hésitez surtout pas à communiquer directement avec nous : [email protected]
Solidairement,
Votre équipe de négociation du personnel scolaire des CAAT :
Ravi Ramkissoonsingh, section locale 242, président (il/lui)
Michelle Arbour, section locale 125, vice-présidente (elle/elle)
Chad Croteau, section locale 110 (il/lui)
Bob Delaney, section locale 237 (il/lui)
Martin Lee, section locale 415 (il/lui)
Sean Lougheed, section locale 657 (il/lui)
Rebecca Ward, section locale 732 (elle/elle)