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Télétribune des Services correctionnels
Vous souhaitez en savoir plus sur le triste raid de la CSN? Voici les faits.
Le mercredi 9 septembre prochain, joignez-vous aux dirigeants élus du SEFPO et des Services correctionnels dans une télétribune interactive.
Choisissez l’heure qui vous convient le mieux : 11 h ou 19 h 30
Quelles sont les conséquences du raid de la CSN sur nos négociations? Sur nos pensions? Sur nos cotisations et nos griefs?
- Nous aurons avec nous des experts juridiques et du domaine des pensions.
- Joignez-vous à nous par téléphone ou en ligne.
Cliquez ici pour savoir comment participer à cette télétribune.
Le piège à cons de la CSN : Ne vous y laissez pas prendre!
Vous a-t-on demandé de signer une carte de l’Association des employé-es correctionnels de l’Ontario (AECO)? Une chose appelée la Confédération des syndicats nationaux (CSN) vous veut vraiment! Et ils n’hésitent pas à cracher un paquet de mensonges pour vous prendre dans leur toile.
Ils pensent que vous êtes naïfs. Ne vous laissez pas avoir! Votre salaire et votre pension sont en jeu. Séparez les mythes de la CSN des faits du SEFPO.
Mythe : La CSN peut devenir notre nouveau syndicat accrédité en quelques « semaines ou mois » après un vote cet automne.
Fait :
Vous voulez changer de syndicat? Toute la FPO doit changer avec vous.
C’est la loi. Évidemment, la CSN dit qu’ils contesteront ce fait devant les tribunaux. Mais cela va prendre des ANNÉES, SANS AUCUNE garantie de succès. Pendant ce temps, notre contrat sera BLOQUÉ. Nous serons toujours en mesure de déposer des griefs, mais notre équipe de négociation ne pourra pas négocier de nouveau contrat avec des augmentations et des améliorations à nos avantages sociaux. De plus, nos équipes des CREEM ne seront pas en mesure de négocier des améliorations entre les contrats.
Pas d’augmentations salariales. Pas d’améliorations. Pendant des années. Vous songez encore à aller avec la CSN?
Mythe : Le Régime de pension de retraite de la fonction publique de l’Ontario (RPRFP) est meilleur que notre régime de retraite OPTrust.
Fait :
Le RPRFP paie moins quand vous en avez le plus besoin, après 65 ans.
– Par exemple, 1 000 $ de moins pour les agents correctionnels, les agents des services à la jeunesse et les infirmières; 800 $ pour un administrateur de bureau 8.
Et si vous êtes marié, attention! Ce régime ampute votre pension pour payer les prestations à la personne survivante. OPTrust prend entièrement en charge les prestations au survivant.
Le RPRFP est dans un tel état de sous-financement que le gouvernement a dû leur venir en aide avec des « paiements spéciaux ».
En 2018-2019, les membres se sont vu imposer une augmentation des taux de 1 % et malgré cela, le régime est encore en situation de sous-financement. OPTrust est 100% financé.
En choisissant le RPRFP, vous perdez tout contrôle sur votre pension. Avec OPTrust, le SEFPO jouit du même degré de contrôle sur votre pension que l’employeur.
La CSN prétend que les membres peuvent négocier les enjeux de pension avec le RPRFP mais pas avec OPTrust. Ce sont des balivernes. L’employeur NE peut PAS modifier le régime OPTrust sans notre consentement. Avec le RPRFP, le gouvernement pourrait décider à n’importe quel moment de changer nos prestations, le taux de nos cotisations, nos augmentations salariales en fonction du coût de la vie, et même le type de régime de retraite dont nous profitons en ce moment, soit à prestations déterminées!
Vous êtes prêt à mettre votre pension en jeu avec un syndicat qui prétend que le RPRFP est « meilleur »?
Mythe : Vous paierez moins de cotisations parce que la CSN ne perçoit pas de cotisations sur les heures supplémentaires.
Fait :
Le taux de cotisation du SEFPO est de 1,375 %, un des plus faibles en Amérique du Nord. Les agents correctionnels fédéraux paient 1,95% avec le Syndicat des agents correctionnels du Canada (UCCO-SACC-CSN), soit 42 % de plus! Il vous faudrait faire beaucoup d’heures supplémentaires pour arriver au même chiffre. Combien au juste?
- Agents correctionnels 2 et agents des services à la jeunesse : 33 000 $ en heures supplémentaires.
- Agents de probation 2 : 35 000 $ en heures supplémentaires.
- Infirmières 3 Général : 40 000 $ en heures supplémentaires.
Gagnez moins d’heures supplémentaires que cela, et vous payez moins de cotisations avec le SEFPO.
Aimeriez-vous payer plus de cotisations syndicales? Si oui, c’est à la CSN qu’il faut vous adresser.
Mythe : La CSN est un syndicat national avec des bureaux partout à travers le Canada.
Fait :
La CSN est un syndicat provincial au Québec! La CSN compte quatre bureaux à l’extérieur du Québec, et ce sont des bureaux exclusivement réservés aux affaires du Syndicat des agents correctionnels du Canada (SACC-UCCO).
Le SEFPO compte 20 bureaux régionaux dotés de personnel et 27 centres des membres, avec un délégué du personnel affecté à chacune des sections locales des services correctionnels.
Vous avez un problème au travail? On pourra peut-être vous aider à partir de Montréal.
Mythe : La CSN prétend pouvoir prendre en charge les griefs actuels et nous donner les mêmes droits de prise en charge dont nous jouissons avec le SEFPO.
Fait :
La CSN n’a pas de droits de prise en charge pour ses membres!
Ils peuvent déposer nos griefs en arbitrage, ou pas, après un soi-disant « examen exécutif ». Au SEFPO, les droits de prise en charge des membres sont intégrés dans les Statuts!
Le SEFPO n’est nullement tenu de consacrer du temps et de l’argent au transfert des dossiers de grief à d’autres syndicats. Si nous quittons le SEFPO, nos dossiers de griefs en cours seront fermés.
Le SEFPO dépense 2,25 millions de dollars par année juste en frais d’arbitrage et juridiques pour les services correctionnels. Trois agents des griefs sont chargés des procédures d’arbitrage des membres des services correctionnels.
Croyez-vous honnêtement que la CSN, qui siège au Québec, dépensera une telle somme d’argent pour l’arbitrage des griefs en Ontario?
Mythe : La CSN peut nous représenter d’une meilleure façon.
Fait :
L’Association des employé-es correctionnels de l’Ontario (AECO) n’est rien d’autre qu’une vitrine vide dotée d’un site Web, d’un « exécutif » auto-proclamé et d’une ration bien tassée de promesses extravagantes d’un syndicat québécois qui n’a jamais fait affaire au gouvernement de l’Ontario.
Le SEFPO a passé 110 ans à protéger les Ontariennes et Ontariens, avec la moitié de cela à représenter les travailleurs correctionnels. Plus récemment, le SEFPO a réussi à nous faire obtenir un nouvel investissement d’un demi-milliard de dollars pour remédier à la crise dans le système correctionnel.
Doug Ford connaît et respecte Smokey Thomas. Pourquoi Doug Ford perdrait-il son temps avec un syndicat d’une autre province dont il n’a même jamais entendu parler?
Mythe : La CSN nous promet plus d’autonomie si nous les rejoignons.
Fait :
Nous avons autant d’autonomie au SEFPO qu’on en aurait à la CSN. Nous avons une unité de négociation autonome avec nos propres règlements, revendications, négociations et représentants.
Avec la CSN, nous serions soumis aux statuts de la CSN. La plus grande partie de nos cotisations iraient directement à la CSN.
Et nous n’aurions plus grand-chose à dire sur la façon dont l’argent de nos cotisations est dépensé. Pourquoi? Parce que c’est décidé dans le cadre des congrès de la CSN et des réunions de la fédération. Notre unité de négociation des services correctionnels formerait un pourcentage beaucoup plus faible de l’effectif de la CSN et nous perdrions notre influence.
CSN = même autonomie, moins de pouvoir. Quelle bonne affaire pour la CSN!
Nous comprenons tout à fait pourquoi la CSN cherche désespérément à recruter de nouveaux membres. En 2017, plus de 20 000 travailleurs de la santé ont quitté la CSN pour rejoindre d’autres syndicats, laissant un trou de 10 millions de dollars dans le budget de la CSN. Pendant ce temps, le SEFPO continue de grandir et devient plus puissant et plus respecté.
Vous pensez que c’est une bonne idée de signer une carte de la CSN? Réfléchissez sérieusement! Très sérieusement. Parce que la sécurité de votre famille repose sur des faits probants, et pas les balivernes que mijote la CSN.
Le SEFPO tient ses promesses
Le SEFPO a toujours accordé la priorité à la crise dans le système correctionnel. Nous avons fait pression sans relâche sur le gouvernement pour qu’il y remédie, et nos années de travail acharné au nom des travailleurs du système correctionnel ont porté fruit.
En juillet dernier, la solliciteure générale Sylvia Jones a déclaré qu’elle consacrerait un demi-milliard de dollars à la résolution de la crise dans le système correctionnel. On parle ici de 500 nouveaux postes à temps plein, de nouvelles infrastructures à Thunder Bay et Kenora, et de remises à neuf pour remédier au surpeuplement et soutenir la programmation. Votre équipe syndicale au CREEM travaille actuellement avec l’employeur pour combler ces postes.
C’est l’avantage SEFPO, l’avantage d’appartenir à un syndicat disposé et capable de dépenser des centaines de milliers de dollars pour faire campagne et pour faire du lobbying pour ses membres des services correctionnels.
Mais ce n’est pas juste une question d’argent. Il s’agit de l’expérience centenaire du SEFPO dans le domaine de la négociation avec le gouvernement de l’Ontario. Ce sont des années de lobbying et de pressions sur les politiciens ontariens de tous les partis. Ce sont les bonnes relations réciproques d’un syndicat avec les médias ontariens.
Vous pensez obtenir des résultats comme ceux-ci avec un syndicat québécois? Pensez-y bien!
La lutte contre la COVID-19 : SEFPO c. CSN
La pandémie a incité le SEFPO à agir.
Le Bureau du président et vos équipes du CREEM et du CPMSST/Comité sur la santé et la sécurité de la Division des services de justice pour la jeunesse ont téléphoné à la solliciteure générale, Sylvia Jones, pour tuer la COVID-19 dans l’œuf. Ce n’était que le début d’une action solide et continue qui a permis de réduire le nombre de cas. Comparez ce que nous avons fait à ce que le SACC, affilié à la CSN, a fait pour les agents correctionnels fédéraux.
Le SEFPO a formulé neuf exigences critiques pour notre sécurité durant la COVID, et le ministère a approuvé chacune d’elle. Nous avons obtenu le dépistage actif de la COVID à la porte d’entrée. Nous avons obtenu des masques chirurgicaux et des EPI améliorés pour les travailleurs dans les zones les plus dangereuses. Nous avons obtenu une prime liée à la pandémie. Nous avons obtenu des centres d’admission pour l’admission de tous les nouveaux détenus. Nous avons persuadé le gouvernement de réduire la population carcérale de 28 p. 100.
Le SACC, affilié de la CSN, n’a pas reçu un sou de plus du fédéral pour ses membres pendant la pandémie. Ils ne sont même pas arrivés à faire en sorte que l’employeur fournissent les ÉPI appropriés, alors ils ont acheté des masques en tissu et du désinfectant pour les mains pour leurs membres, payés par les membres. Selon certains rapports, le fédéral n’a libéré qu’environ 700 détenus, soit un tiers du nombre libéré par l’Ontario.
Le résultat? 350 détenus et 100 agents de correction fédéraux ont attrapé la COVID-19, bien plus que dans les établissements ontariens, même en pourcentage.
À qui confierez-vous votre avenir? Le SEFPO a démontré sa capacité à obliger l’employeur à protéger et récompenser son personnel correctionnel ontarien, tandis que la CSN a obtenu peu d’action de la part de son employeur fédéral. Vous pensez vraiment que le gouvernement de l’Ontario écoutera la CSN plutôt que le SEFPO!
La CSN éclabousse ses pages Web de nombreuses paroles colériques, mais nous savons que les paroles ne valent pas cher. Votre vie professionnelle, elle, vaut cher. Suivez l’action. Suivez les résultats. Ils vous conduiront droit au SEFPO.