Joignez-vous à la campagne de coalition (en anglais seulement) pour repousser la récente montée de la répression exercée par l’État à travers les organismes d’application des règlements d’Ottawa et le Service de police d’Ottawa contre les organisateurs communautaires.
Les Services des règlements municipaux, qui appliquent les ordonnances locales relatives au bruit au niveau municipal, ont commencé à réprimer énergiquement la liberté d’expression à Ottawa en abusant du règlement sur le bruit, règlement n° 2017-255. Cet organisme a infligé un nombre énorme de 48 amendes liées à des manifestations pour un total des coûts de23 000 $ pour les membres de la communauté d’Ottawa (en anglais seulement). Ces tactiques ont été utilisées pour cibler les rassemblements de la Trans Health Defence, les rassemblements palestiniens et ceux des travailleuses et travailleurs de l’AFPC en grève et les organisations pour le climat. Elles ont débouché sur l’arrestation récente du président de région de la capitale nationale, Alex Silas.
Passez à l’action!
- Rejoignez la coalition et soutenez la campagne! Individus et syndicats, s’il vous plaît, remplissez ce formulaire Google (en anglais seulement).
- Assistez à la conférence de presse : mardi 26 mars à 9 h, Hôtel de ville d’Ottawa
- Apprenez-en plus et impliquez-vous!
L’application actuelle du règlement, si elle n’est pas contestée, constitue une menace massive à la liberté d’expression et au droit de grève à Ottawa, les deux protégés par la Charte. Les mégaphones et les haut-parleurs sont des outils essentiels pour communiquer avec de grandes foules et ne devraient jamais être restreints sur les lignes de piquetage.
Le Conseil municipal a le pouvoir de préciser que les manifestations, les rassemblements et les piquets de grève sont exemptés des règlements conçus pour les événements autorisés.
Principales exigences au Conseil municipal :
- Présentez une motion visant à modifier le règlement no 2017-255 pour exempter les manifestations et les piquets de grève de ce règlement. Fait important, il ne devrait y avoir aucune limite de décibels sur la dissidence.
- Recommandez au juge de paix de renoncer immédiatement à ces amendes injustes.
Nous avons besoin de votre aide – il faudra qu’on soit unis pour que le Conseil municipal ressente la pression.