24 mars
2009
La proposition de la province d’investir des milliards de
dollars dans le renouvellement des infrastructures ne devrait pas empêcher
d’investir dans des services essentiels tels que la formation professionnelle et
les soins de santé, a déclaré le président du Syndicat des employés de la
fonction publique de l’Ontario aujourd’hui.
À la veille de la présentation du budget provincial, Warren
(Smokey) Thomas à renouvelé sa demande pour la convocation d’un sommet
économique afin de réunir les trois piliers de l’économie ontarienne – les
entreprises, les syndicats et le gouvernement – afin qu’ils agissent en équipe
pour aider l’économie défaillante.
Même si Thomas a bien accueilli l’intention du gouvernement
provincial de rebâtir les routes, les transports publics et les ponts, il
affirme cependant que les soi-disant services « personnalisés» aux familles ne
peuvent pas être ignorés.
« Il ne faut pas éliminer des services communautaires essentiels
afin de financer d’autres emplois, » a déclaré Thomas, et il fait remarquer que
plus de 20 pour cent de la main d’œuvre en Ontario est employée dans le secteur
public. « La meilleure façon de parvenir une approché équilibrée est en
établissant une stratégie avec tous les intervenants essentiels dans l’économie.
»
Les organismes publics impliqués dans le recyclage des personnes
sans emploi voient le nombre de cas de leur charge de travail augmenter à un
taux alarmant. Les collèges communautaires refusent l’inscription de certains
étudiants en raison de l’augmentation des effectifs à l’inscription et les
hôpitaux mettent à pied du personnel. Il y a déjà des signes de division au fur
et à mesure que des organismes de services sociaux à court de financement et des
établissements d’enseignement entrent en compétition pour obtenir du financement
par le gouvernement face à la demande considérable de leurs services.
« Il y a d’excellentes personnes sur le terrain qui veulent
aider, mais ils ont besoin de ressources, » affirme Thomas. « Rebâtissons
l’infrastructure sociale de l’économie et mettons la province sur la voie de la
reprise économique. »
Le SEFPO a proposé une stratégie en cinq points pour de « bons
emplois » afin surmonter cette tempête économique, améliorer les services
publics et garantir le recyclage de la main d’œuvre pour une nouvelle économie.
Les portefeuilles du développement économique des ministères du gouvernement
provincial devraient être améliorés pour assumer un rôle de leadership à cette
fin, a affirméThomas.
« La crise économique actuelle exige que tous les intervenants
essentiels dans l’économie de la province se réunissent pour mettre de l’avant
une stratégie à appliquer avec laquelle nous serons tous d’accord, » a ajouté
Thomas. « Travailler ensemble, en équipe sera plus efficace que de faire chacun
des efforts séparément.»