Journée de l'égalité salariale : Le travail est loin d'être fait

Ontario Equal Pay Coalition
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Nous prenons le temps, en cette Journée de l’égalité salariale, de réfléchir aux progrès qui ont été réalisés pour faire en sorte que les femmes soient traitées sur un pied d’égalité, et dans un même temps, nous pensons aussi à tout le travail qu’il reste à faire.

La journée de l’égalité salariale a pour objectif d’attirer l’attention sur l’écart qui existe encore entre les salaires des hommes et des femmes et symbolise le nombre de jours supplémentaires qu’il faut à une femme pour gagner ce qu’un homme a gagné l’année précédente. Cette année, la journée tombe le 12 avril. Les données montrent qu’une femme doit travailler 16 mois pour gagner ce qu’un homme gagne en douze mois.

L’expression À travail égal salaire égal fait également référence à la similitude des tâches et fonctions accomplies dans l’exercice d’un emploi, ainsi que des compétences pratiques et techniques. Essentiellement, que le travail soit accompli par un homme ou par une femme, le salaire doit être le même.

En vertu des dispositions législatives assurant un salaire égal, si une femme estime ne pas être rémunérée équitablement, qu’il s’agisse d’un emploi saisonnier, à temps partiel ou à contrat, elle a le droit de demander une révision. Et en vertu du projet de loi 47, l’employeur n’est plus tenu de répondre à de telles demandes.

S’il est vrai que des gains ont été réalisés depuis la création de la Coalition pour l’équité salariale de l’Ontario, en 1976, le travail est loin d’être terminé. Un sondage effectué pour la coalition a révélé que le logement abordable, les congés de maladie payés, un salaire minimum décent, une augmentation du financement pour la promotion du bien-être des femmes autochtones et la mise en œuvre de la Loi sur la transparence salariale étaient des éléments cruciaux pour l’égalité économique des femmes.

L’OPSEU/SEFPO est fier d’être membre de la Coalition pour l’équité salariale, qui accueille le premier débat des chefs de parti de l’Ontario sur la condition féminine, le 12 avril, à partir de 19 h. Ce débat portera sur des sujets importants, notamment le salaire minimum, les jours de congé de maladie payés, la garde d’enfants, le projet de loi 124 et la réduction du fossé salarial entre les hommes et les femmes. Inscrireet regarder le débat en ligne.

En travaillant ensemble et en amplifiant nos voix, nous pouvons faire pression sur les décideurs et les élus à tous les niveaux du gouvernement pour qu’ils apportent les changements dont nos communautés ont besoin et pour faire en sorte qu’ils gardent l’équité au premier plan de leurs choix.

L’OPSEU/SEFPO est fier d’être un syndicat de justice sociale et nous continuerons d’avancer vers demain, ensemble, et de montrer le chemin à suivre!

Solidairement,

JP Hornick, présidente de l’OPSEU/SEFPO
Laurie Nancekivell, première vice-présidente/trésorière de l’OPSEU/SEFPO
Comité provincial des femmes (CPF) de l’OPSEU/SEFPO