Lorsque les employés du service alimentaire du campus Sutherland, au Collège Fleming, à Peterborough, ont voté en faveur de leur adhésion au SEFPO, ils l’ont fait de manière presque unanime. Presque tous les travailleurs voulaient adhérer au SEFPO et avoir un mot à dire dans leur milieu de travail.
« Au nom de tous les 165 000 membres du SEFPO, je leur adresse mes plus vives félicitations », a déclaré le président du SEFPO, Warren (Smokey) Thomas. « C’est toujours très encourageant de voir un groupe de travailleurs qui résistent ensemble pour combattre les mauvais traitements de la part de mauvais patrons. »
« Les jours où les travailleurs du Collège Fleming devaient subir le mépris et l’intimidation sont terminés. Avec le SEFPO, ils vont enfin avoir leur mot à dire dans le lieu de travail qu’ils méritent. »
Les nouveaux membres du SEFPO travaillent tous pour Aramark Canada, qui est la filiale d’une gigantesque multinationale qui procure des services alimentaires, d’installations et d’uniformes à des organismes publics à travers le monde.
« Peu importe que votre employeur soit une entreprise privée à partir du moment où votre emploi consiste à procurer des services publics, vous serez comme chez vous au SEFPO », a déclaré Sara Labelle, vice-présidente de la Région 3 du SEFPO.
« Je me réjouis que ces travailleurs du service alimentaire aient choisi de se joindre à nous et je suis très fier que le SEFPO puisse représenter aujourd’hui l’ensemble des travailleurs de première ligne du campus Sutherland », a déclaré le premier vice-président/trésorier du SEFPO, Eduardo (Eddy) Almeida. « Ensemble, nous ferons en sorte que tous les travailleurs du campus disposent des conditions de travail dont ils ont besoin pour procurer la meilleure expérience d’apprentissage possible aux étudiants. »
Ces nouveaux membres du SEFPO feront partie du Secteur des universités du SEFPO.
« Quelle nouvelle fantastique », s’est exclamée Kella Loschiavo, présidente du Secteur des universités du SEFPO. « Une éducation postsecondaire de qualité supérieure ne dépend pas uniquement de l’enseignement qui est dispensé en classe. Et plus les travailleurs qui se joignent à notre secteur sont nombreux, plus le système d’éducation postsecondaire sera fort dans l’ensemble de la province. »