Toronto – Selon le président du SEFPO, Warren (Smokey) Thomas, Doug Ford équilibre les finances de la province aux dépens des Ontariens les plus vulnérables, alors qu’il accorde des allégements fiscaux généreux aux plus riches de la province.
Monsieur Thomas se dit dégoûté par la prétendue réforme des programmes d’aide sociale de la province.
« Les conservateurs ont perdu trois mois à prétendre faire une revue des programmes, puis ont rejeté du revers de la main ceux qui ont le plus besoin d’aide », a déclaré M. Thomas. « C’est scandaleux! »
Malgré qu’ils disent vouloir « autonomiser » les bénéficiaires de l’aide sociale, la triste vérité est qu’il sera plus difficile pour les personnes qui vivent avec une invalidité, comme les travailleurs blessés, les personnes qui souffrent de problèmes de santé mentale et les personnes âgées qui ne reçoivent pas encore la Sécurité de la vieillesse, d’obtenir l’aide financière dont ils ont désespérément besoin.
Monsieur Thomas a déclaré que les changements apportés par le gouvernement au programme Ontario au travail et au Programme ontarien de soutien aux personnes handicapées (POSPH) ne feront que nuire aux personnes qui ont déjà de la peine à joindre les deux bouts.
« C’est de la pure élimination », a souligné M. Thomas. « Plutôt que de donner un coup de main aux familles en difficulté, Doug Ford leur claque la porte au nez. Ce premier ministre commence à donner l’allure de Mary Poppins à Mike Harris. »
Lisa MacLeod, ministre des Services à l’enfance et des Services sociaux et communautaires, a même suggéré que les gens qui ne sont pas admissibles aux prestations d’invalidité soient renvoyés au programme OT, déversant encore plus de coûts sur les municipalités.
« Les municipalités sont déjà tenues d’assumer les coûts supplémentaires des services de police et de santé publique en raison de la décision irresponsable du gouvernement de privatiser la vente de cannabis », a déclaré le premier vice-président/trésorier du SEFPO, Eduardo (Eddy) Almeida. « Combien M. Ford pense-t-il que les contribuables locaux puissent encore se permettre de payer? »
Monsieur Thomas a fait remarquer que l’annonce faisait immédiatement suite à la législation draconienne du gouvernement qui gèle le salaire minimum et supprime des protections importantes qui avaient été accordées aux travailleurs.
« Le gouvernement fait d’une pierre deux coups pour les travailleurs pauvres », a encore dit M. Thomas. « Si le gouvernement voulait vraiment économiser de l’argent, il devrait mettre Doug Ford ou Dean French à la porte, car nous n’avons pas besoin de deux premiers ministres en Ontario. »
Pour plus d’information : Président Warren (Smokey) Thomas 1-613-329-1931