« Même si le chemin à parcourir reste long, c’est un pas vers la réduction du stress lié au coût de la vie. »
Toronto – Suite de la décision de la Cour supérieure de l’Ontario d’annuler la loi inconstitutionnelle du gouvernement Ford sur le plafonnement des salaires, le projet de loi 124, le personnel de soutien à temps plein des collèges de l’Ontario a négocié avec succès une augmentation salariale de 9,5 % avec le Conseil des employeurs des collèges.
Les quelque 9 000 travailleurs représentés par l’OPSEU/SEFPO ont conclu une entente avec le Conseil des employeurs des collèges le vendredi 25 août dernier. L’entente, qui a pris plusieurs semaines à être négociée, a donné lieu à des augmentations salariales de 3 %, 3 % et 3,5 % par année respectivement (incluant les 1 % par année négociés précédemment). En vertu du projet de loi 124, les augmentations salariales de ces travailleurs avaient été limitées à 1 %, malgré un coût de la vie exorbitant et une inflation record.
« Après une longue ronde de négociations, je suis heureuse de pouvoir présenter une entente à notre effectif qui aidera les membres qui ont du mal à joindre deux bouts », a déclaré Christine Kelsey, présidente de l’équipe de négociation et technologue fonctionnelle. « Nous sommes certes fiers de ce que nous avons obtenu, mais nous poursuivons la lutte pour atteindre l’équité et les salaires que méritent nos travailleurs des collèges. »
Le personnel de soutien à temps plein des collèges occupe plus de 150 emplois différents dans les collèges de l’Ontario, notamment ceux d’adjoints et adjointes administratifs, employés et employées de bureau, responsables des admissions et des inscriptions, coordonnateurs et coordonnatrices de programmes, conseillers et conseillères sur les questions d’invalidité et bien d’autres. Plus de 25 % de nos membres gagnent moins de 60 000 $ par année, en moyenne, et parmi ces membres, 82 % sont des femmes.
« Nous avons des membres qui ont du mal à acheter de la nourriture, à payer leur loyer, leur hypothèque, leurs factures et les frais scolaires de leurs enfants. Certains sont des parents célibataires qui peuvent à peine joindre les deux bouts avec un seul revenu, même s’ils travaillent à temps plein. D’autres sont incapables de prendre leur retraite parce qu’ils ont du mal à épargner assez d’argent », a ajouté Mme Kelsey. « Même si le chemin à parcourir reste long, cette entente est un pas en avant pour combler le fossé entre la rémunération du personnel de soutien des collèges et le coût de la vie élevé. »
Au cours des négociations sur le réexamen des salaires, les travailleurs de soutien à temps plein des collèges ont pris part à des actions de solidarité à l’échelle de la province, dont une campagne de lettres aux présidents des collèges et une campagne sur les médias sociaux avec nos membres portant du bleu pour montrer leur solidarité avec leur équipe de négociation.
« Le fait que le gouvernement Ford choisisse de gaspiller l’argent du contribuable dans les tribunaux au lieu de reconnaître la valeur de ces travailleurs dans notre système universitaire est scandalisant », a déclaré JP Hornick, présidente de l’OPSEU/SEFPO. « Les augmentations salariales obtenues pour les travailleurs de soutien à temps plein des collèges résultent d’un front commun pour dire « assez »! Et la lutte ne fait que commencer. »
Le Syndicat des employés de la fonction publique de l’Ontario (OPSEU/SEFPO) représente quelque 180 000 travailleurs en Ontario. Les membres de l’OPSEU/SEFPO travaillent dans une vaste gamme de services publics, y compris la Fonction publique de l’Ontario (FPO), les collèges et universités, les établissements correctionnels, les soins de santé, les services sociaux, la LCBO, et bien d’autres. Pour en savoir plus, rendez-vous sur sefpo.org.
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Kim Johnston, superviseure
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