Par Michelle Oulton, section locale 649
Nous voulons commencer par reconnaître une perte énorme pour le Canada à la fin de l’année dernière, avec le décès du juge Murray Sinclair, qui a été le premier juge autochtone du Manitoba et qui a dirigé la Commission de vérité et réconciliation. Il a également été sénateur.
Tina Stevens, membre du Conseil exécutif de l’OPSEU/SEFPO, a participé à l’ouverture de la conférence à Ottawa le 3 novembre 2024 en dirigeant une cérémonie purification spirituelle (« smudging »). Nous avons lancé la conférence en présentant les membres du Comité provincial des droits de la personne de l’OPSEU/SEFPO de 2024-2026 :
• Région 1 : Simone Warner
• Région 2 : Shannon Nolan
• Région 3 : Kris Weatherall
• Région 4 : Tina Ouellette
• Région 5 : TJ Taylor
• Région 6 : Arlene Phillips
• Région 7 : Owen Smith
Fatima Gardaad, du Congrès du travail du Canada, nous a ensuite enseigné le côté juridique des droits de la personne. Nous avons appris que le Code des droits de la personne de l’Ontario (1962) s’applique tant au secteur privé qu’au secteur public, ainsi qu’à la conduite entre les individus dans les domaines sociaux énumérés. En revanche, la Charte canadienne des droits et libertés (1982) met principalement l’accent sur les mesures gouvernementales et les limitations des pouvoirs provinciaux. Plus d’information sur le Code des droits de la personne de l’Ontario (1962).
Megan Carter, coordonnatrice du Programme de démantèlement du racisme systémique (DRS), a présenté celui-ci et a utilisé la composition des membres dans la salle comme exemple de ce qu’il tente de réaliser. Notre Dre Crystal Garvey, vice-présidente de l’équité de l’OPSEU/SEFPO, nous a également fait plonger dans le Programme de démantèlement du racisme systémique.
Nous avons ensuite été redynamisé(e)s par Jacqui Du Toit, qui a partagé son expérience de transition de la vie en Afrique au Canada.
Elle a été rejointe par Matthew Behrens, un écrivain indépendant impliqué dans Homes Not Bombs, et ils ont ouvert la parole aux questions.
Siobhan Vipond, vice-présidente exécutive du Congrès du travail du Canada, nous a donné un aperçu des stratégies visant à renforcer l’activisme, et elle a présenté trois campagnes en cours :
- https://noustravaillonsensemble.ca/
- https://prenonssoin.ca/
- https://travaillerpourlavenir.ca/ (La campagne Travailler pour l’avenir a fait pression pour que le projet de loi C-50, Loi canadienne sur les emplois durables, reçoive la sanction royale!)
Ensuite, nous avons écouté Bilan Arte, également du Congrès du travail du Canada, qui a prononcé un discours inspirant sur les droits de la personne et les enjeux au Canada, et nous nous sommes entraînés à structurer nos plans d’action pour les mettre en pratique.
Un sujet ressorti de manière organique de cette discussion avait trait aux nombreux avis concernant la qualité de l’eau potable en Ontario et à la durée de leur application. Visitez www.WaterToday.ca pour en savoir plus et ajoutez votre voix à cette pétition demandant au Canada de reconnaître légalement le droit humain à l’eau.
Enfin, nous avons rencontré deux femmes courageuses qui luttent contre la traite des êtres humains dans le secteur de l’application de la loi. Il existe trois principaux types de traite des êtres humains :
- Trafic de travail
- Trafic d’organes (pas vraiment vu au Canada)
- Trafic sexuel
Cette semaine, l’accent a été mis sur ce dernier. J’ai omis des noms pour protéger l’intégrité des enquêtes à ce sujet, mais nous avons appris que le programme du ministère de l’Éducation comprend maintenant des initiatives pour aider à éduquer les élèves et le personnel sur les signes d’abus et d’exploitation.
Une petite leçon qui m’a emporté, c’est de faire passer notre usage de « vulnérable » à « ciblé » afin de ne pas renforcer la notion que les personnes affectées sont faibles ou impuissantes.
Je conclurai ce long résumé avec une vidéo de Prince EA qui a été partagée illustrant quelques problèmes corporels qu’a aggravées l’industrie de la beauté : https://playjunkie.com/prince-eas-new-video-tells-girls-they-are-enough/