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« Je suis choqué », dit le président Thomas en parlant des poursuites contre le Royal Ottawa pour violence au travail abandonnées par les tribunaux

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Ottawa – Le Syndicat des employés de la fonction publique de l’Ontario (SEFPO) est choqué d’entendre que les accusations portées contre le Centre de santé mentale Royal Ottawa ont été rejetées par un juge ontarien. Les accusations portées en vertu de la Loi sur la santé et la sécurité au travail faisait valoir que l’hôpital n’avait pas fait assez pour protéger les trois travailleurs gravement battus par un patient il y quatre ans en arrière.

Ces accusations ne sont pas les seules mauvaises nouvelles sortant du Centre de santé mentale Royal Ottawa. L’hôpital a également été accusé par le ministère du Travail de cinq infractions en vertu de la Loi sur la santé et la sécurité au travail dans un autre incident impliquant une infirmière autorisée qui avait reçu plusieurs coups de stylo dans la gorge d’une patiente.

« C’était l’occasion de créer un précédent », a déclaré le président du SEFPO, Warren (Smokey) Thomas. « Je suis choqué que le juge ait décidé de rejeter l’affaire. Où est la justice? »

La sécurité représente de plus en plus un souci de première importance dans le secteur de la santé mentale; de plus en plus d’histoires d’agressions et de blessures font surface en Ontario, notamment au Centre de soins de santé mentale Waypoint, à Penetanguishene, et au Centre de toxicomanie et de santé mentale (CAMH), à Toronto.

Le Centre de santé mentale de Brockville de la Division du Royal Ottawa, où le SEFPO représente 340 travailleurs, a vu sa part de violence contre les travailleurs. Kevin Hudson, président de la section locale 439, à Brockville, estime la nouvelle d’aujourd’hui très inquiétante.

« On parle ici d’infirmières et infirmiers et d’autres travailleurs en soins de santé qualifiés. Leur description d’emploi ne parle pas du besoin de se prémunir contre les attaques physiques. »

« C’est terrifiant pour ces infirmières qui ont osé s’exprimer et porter des accusations contre leur employeur. Et malgré ça, on ne leur a pas rendu justice. »

Pour plus d’information, communiquez avec Kevin Hudson, au 1-613-498-5473.

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