SEFPO En Solidarite

enSolidarité, Numéro 1, 2019

In Solidarity - The newsletter for OPSEU stewards and activists, Number 1, 2019
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Politique éditoriale

Le contenu et les rubriques de ce bulletin sont déterminés par le Comité de la rédaction. Nous tenons à ce que les membres voient enSolidarité comme leur bulletin d’information – un bulletin totalement indépendant de toute autre structure du syndicat. Les articles sont rédigés par les militants, le personnel et d’autres personnes du mouvement syndical.

PDF iconCliquez ici pour télécharger le numéro 1, 2019, de inSolidarity (En anglais)

Les opinions exprimées n’engagent que son auteur et ne reflètent pas nécessairement l’opinion du SEFPO. Nous acceptons avec plaisir tous les commentaires, mais nous demandons qu’ils soient constructifs. L’article doit être signé par le membre et inclure le numéro de sa section locale et devrait contribuer de manière positive au développement du syndicat.

Bien que nous encouragions un débat constructif sur toutes les questions connexes, nous nous réservons le droit de modifier les propos diffamatoires, la longueur, la clarté des articles et de répondre à ceux qui refléteraient une mauvaise compréhension du syndicat et de ses politiques.

Message de l’éditorialiste

En cette année 2019, le gouvernement Ford continue de passer le rouleau compresseur sur les acquis qui ont été obtenus par le mouvement syndical durant la dernière décennie et antérieurement. En réduisant les droits des travailleurs stipulés par la Loi sur les normes d’emploi, il s’est attaqué aux travailleurs les plus vulnérables de l’Ontario – des attaques multiples, qui visent plusieurs cibles. Il s’en prend aux personnes âgées, avec un projet de loi visant à supprimer le contrôle des loyers, mais également aux enfants, avec des coupes dans le financement des écoles et des programmes de l’autisme.

De plus, les mesures qui ont été prises récemment pourraient se traduire par un système de santé à deux vitesses – une menace pour la santé des personnes les plus démunies qui n’auraient plus accès à des soins de qualité.

Le refrain est toujours le même et les slogans : « L’Ontario ouvert aux affaires » et « Pour la population », ne sont que des simulacres qui servent à dissimuler le transfert de biens et ressources du plus grand nombre vers un petit groupe de privilégiés au nom de la réduction du déficit.

L’agenda néolibéral de Ford est construit sur le mensonge. Si le gouvernement avait pour véritable objectif de réduire les dépenses provinciales, il n’accumulerait pas les factures en accordant toute une série de postes bien rémunérés à ses nombreux acolytes. Il ne se serait pas ingéré dans les affaires d’Hydro One, ce qui coûte 137 millions de dollars aux contribuables. Il n’aurait pas privatisé la vente au détail de cannabis, qui aurait dû rapporter plusieurs millions de dollars de revenus pour les services publics.

En Inde, plusieurs centaines de milliers de femmes ont formé une chaîne humaine de 385 miles de long, « le mur des femmes » afin de défendre l’égalité entre les sexes.

Au Canada, le Syndicat des travailleurs et travailleuses des postes a tenu des grèves tournantes pour faire progresser les droits des travailleurs face à l’intransigeance de la Société canadienne des postes qui est extrêmement rentable – nos membres étaient à leurs côtés sur les lignes de piquetage pour les soutenir.

À l’échelle provinciale, l’entente que le SEFPO et UNIFOR ont scellée pour lutter ensemble contre la fermeture de l’usine de GM à Oshawa nous montre que les combats d’UNIFOR sont également les combats du SEFPO et vice versa.

C’est la raison pour laquelle je suis si fier d’être membre du SEFPO. Nous montons en première ligne pour aider autrui même si notre organisation n’en bénéficie pas directement. Nous montons en première ligne parce que c’est tout simplement la bonne chose à faire.

En 2019, vous pouvez compter sur le SEFPO pour être toujours en première ligne pour riposter à un gouvernement qui s’obstine à mettre en place sa politique de droite. Et comptez sur le SEFPO pour aider ses membres de toutes les manières possibles, notamment en organisant des journées de lobbying et des séances de formation (piquet, leadership), le transport aux manifestations ou d’autres moyens d’action pour appuyer les membres.

Si vous n’avez pas encore participé à une activité syndicale, il n’est jamais trop tard pour faire le premier pas. Monterez-vous en première ligne?

Le PAE nous en donne-t-il pour notre argent?

Laurie Tarto, enSolidarité

De nos jours, le stress professionnel et la gestion de la charge de travail sont des problèmes courants en milieu de travail. Au cours d’une semaine quelconque, au moins 500 000 salariés Canadiens sont incapables de travailler en raison d’un problème de santé mentale. Le coût annuel des maladies mentales se chiffre à 51 milliards de dollars au Canada.

Les personnes ayant des symptômes de santé mentale doivent surmonter d’énormes défis dans leur milieu de travail. Selon un sondage du Conference Board du Canada, peu d’employés font confiance à leurs gestionnaires et superviseurs pour gérer efficacement les problèmes de santé mentale dans le milieu de travail. De plus, la plupart des gestionnaires et superviseurs ont indiqué n’avoir reçu aucune formation concernant la santé mentale.

C’est une des raisons pour lesquelles de nombreux employeurs proposent désormais un programme d’aide aux employés (PAE), tel que l’a recommandé la Commission de la santé mentale du Canada en 2013. Les PAE sont l’un des moyens qui permet aux employeurs de mieux prendre en charge la santé mentale de leurs employés. Il s’agit de services de soutien supplémentaires qui sont dispensés par un fournisseur tiers. Les PAE comprennent, en autres, du soutien concernant un problème de santé, une orientation vers un service spécialisé, de l’aide sur le plan nutritionnel, des ressources sur le bien-être, etc. Ils sont en outre facilement et rapidement accessibles.

En aidant les employés à lutter contre le stress, ces ressources supplémentaires contribuent à réduire les coûts d’assurance-invalidité pour l’employeur et le nombre de prestations d’invalidité. L’absentéisme et le présentéisme (Fait, pour un employé, de travailler alors que sa santé physique ou mentale ne le lui permet pas) entraînent une perte de rendement et de productivité.

Un meilleur mieux-être au travail, c’est moins d’employés en congé-maladie. Les employés se focalisent mieux sur leur travail et en retirent une plus grande satisfaction. C’est également le meilleur moyen de réduire la rotation du personnel.

Les PAE permettent de faire des économies, mais l’industrie du mieux-être a tendance à amplifier les avantages. Les dépistages médicaux systématiques et supplémentaires peuvent se traduire par des soins médicaux inutiles. À moins de changer le style de vie à long terme, l’amélioration du mieux-être est relative.

En dépit des nombreux services qui sont offerts aux employés, les PAE sont généralement sous-utilisés. En n’utilisant pas pleinement les services offerts par leur PAE, les travailleurs canadiens perdent trois milliards de dollars par année.

Souvent c’est parce que de nombreux employés ne connaissent pas l’éventail de tous les services disponibles. Les employeurs devraient régulièrement mettre en exergue les avantages de leur PAE et envisager d’autres services à valeur ajoutée, comme du soutien pour les questions financières.

La suite d’enSolidarité est en cours de traduction. 

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