Le mercredi 2 décembre est la Journée internationale pour l’abolition de l’esclavage. L’objectif perpétuel de cette journée est d’éradiquer les formes contemporaines d’esclavage, notamment la traite d’êtres humains, l’exploitation sexuelle, le travail des enfants, les mariages forcés et le recrutement forcé d’enfants dans les conflits armés. Toutes ces formes d’esclavage constituent une menace grave pour des millions de personnes dans le monde, a déclaré le président de l’OPSEU/SEFPO, Warren (Smokey) Thomas.
« Ces pratiques sinistres, qui sont encore une réalité tristement actuelle, ciblent des jeunes enfants, des jeunes hommes et femmes qui sont victimes de la traite d’êtres humains et du travail des enfants », a déclaré le président Thomas, qui a également souligné le fait que ces personnes sont en outre le plus souvent victimes de discrimination systémique, comme les personnes noires, les Autochtones et les membres d’autres minorités.
« L’OPSEU/SEFPO parlera toujours d’une voix forte et puissante pour dénoncer toutes les formes d’esclavage partout dans le monde », a ajouté Smokey Thomas.
L’esclavage basé sur la descendance persiste encore aujourd’hui au sein de certaines cultures dans le monde, touchant en particulier des enfants dont les ancêtres étaient des esclaves et qui deviennent eux-mêmes des esclaves. De plus, le statut d’esclave est transmis par la mère.
« Ils vivent une vie d’exploitation et sont traités comme des biens par leurs “maîtres” », a déclaré Peter Thompson, président de la Coalition des travailleurs racialisés de l’OPSEU/SEFPO (CoTR). « Ils peuvent être légués, vendus ou même donnés comme cadeaux et/ou cadeaux de mariage. C’est sans-cœur et totalement inhumain », a-t-il ajouté.
La COVID-19 a mis en évidence un certain nombre de lacunes dans bon nombre de nos structures sociales, dont le traitement, une sorte d’esclavagisme, des personnes qui sont employés dans le cadre du « très réputé » programme canadien des travailleurs agricoles saisonniers.
Le premier vice-président/trésorier de l’OPSEU/SEFPO, Eduardo (Eddy) Almeida, dit que le syndicat demande des changements à ce programme depuis des années. « Nous croyons que ces travailleurs méritent de travailler dans un environnement sûr et de recevoir des salaires équitables », a déclaré Eddy Almeida. « Ces derniers mois nous ont malheureusement montré à quel point ce programme est inhumain, avec la mort évitable de deux travailleurs et le congédiement d’un travailleur qui a eu le courage de sonner l’alarme. »
Pour mettre fin à ce type d’esclavage moderne et aux autres formes d’esclavage, il faudra plus d’un pays, plus d’un gouvernement ou plus d’une organisation syndicale. Pour éradiquer ces pratiques inacceptables, nous devons tous continuer à dénoncer leur existence et à soutenir les organisations qui s’emploient à y mettre fin.