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Journée internationale du souvenir trans 2020

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Le 20 novembre, Journée du souvenir trans, est un jour important pour se souvenir des personnes qui ont perdu la vie à la suite de violences liées à la transphobie dans le monde entier et pour dénoncer, par la même occasion, la transphobie.

On célèbre la Journée du souvenir trans en novembre pour rendre hommage à Rita Hester, une femme trans assassinée le 28 novembre 1998, et dont la mort avait été suivie d’une veillée à la bougie.  Sa mort avait profondément touché toute la communauté trans et c’est aujourd’hui le monde entier qui honore sa mémoire chaque 20 novembre. Cette journée est l’occasion d’honorer toutes les personnes qui ont été victimes de transphobie. Bien que toutes les personnes, dont nous commémorons la mémoire en cette journée, ne s’identifiaient pas comme étant trans ou non conformes au genre, elles ont toutes perdu la vie à cause de la violence et des préjugés.

L’OPSEU/SEFPO représente tous ses membres équitablement et veille à protéger tant leurs droits en matière d’emploi que leurs droits de la personne.  Cela inclut les personnes trans à toutes les étapes de leur vie.  Il ne s’agit pas seulement des personnes qui ont effectué la transition d’un sexe à l’autre, mais aussi des nombreuses personnes qui sont en période de transition et luttent en silence.  Vous travaillez probablement à côté d’une personne trans sans même le savoir.

Le président de l’OPSEU/SEFPO, Warren (Smokey) Thomas, déclare que la Journée du souvenir trans est une occasion importante de sensibiliser le public aux crimes haineux envers les personnes transgenres.

À l’occasion de la Journée du souvenir trans, nous honorons publiquement la vie de nos confrères et consœurs, qui risqueraient autrement de tomber dans l’oubli », déclare le président Thomas.  « Beaucoup de gens ne savent pas que les personnes transgenres sont plus susceptibles de faire l’objet de violence et de discrimination et que la plupart des victimes sont souvent des personnes de couleur qui vivent dans la pauvreté. »

Morgen Veres, coprésident de la Rainbow Alliance arc-en-ciel de l’OPSEU/SEFPO, dit que la Journée du souvernir trans nous donne la chance d’exprimer notre amour et respect à l’endroit des personnes trans face à l’indifférence et à la haine.

« La Journée du souvenir trans vise également à rappeler à chacune et à chacun d’entre nous que nous sommes leurs fils, filles, parents, amis et compagnons, a déclaré Morgen Veres. Enfin, cette journée donne l’occasion à nos alliés d’être à nos côtés pour honorer le souvenir des personnes qui ont perdu la vie à cause de la violence envers les personnes transgenres. »

Par crainte de perdre leur emploi, beaucoup de personnes trans ont peur de parler et de dire ouvertement qui elles sont.  Les enquêtes menées en Ontario indiquent que la plupart des personnes trans ont au moins une formation collégiale ou universitaire, mais qu’environ la moitié d’entre elles vivent en dessous du seuil de pauvreté.  Environ les deux tiers d’entre elles ont tellement peur d’être victimes de violences qu’elles évitent les espaces publics, y compris les soins médicaux.

Le premier vice-président/trésorier de l’OPSEU/SEFPO, Eduardo (Eddy) Almeida, dit qu’on doit faire plus pour que les personnes trans puissent vivre en sécurité et à l’abri de la discrimination.

« Pour mettre un terme à la violence à l’endroit des personnes transgenres, on doit faciliter leur accès à des logements abordables et sécuritaires, mettre en place des politiques qui les protègent contre la discrimination et qui leur procurent davantage d’opportunités économiques et améliorer la formation de la police », a déclaré Eddy Almeida.

La pandémie de COVID-19 a accru les niveaux d’anxiété et de dépression partout au Canada et les personnes transgenres sont déjà confrontées à un risque plus élevé de problèmes de santé mentale.  Certaines personnes sont forcées de se mettre en quarantaine avec une famille ou un partenaire qui ne les soutient pas ou qui les maltraite. D’autres personnes ont des problèmes à cause d’une chirurgie reportée ou pour obtenir des soins liés à leur transition.

Récemment, à Toronto, une femme noire et transgenre noire de 30 ans est décédée après avoir été arrêtée pour des problèmes de santé mentale. L’Unité des enquêtes spéciales (UES), l’organisme de surveillance de la police de l’Ontario, n’a pas fourni de précisions sur les circonstances entourant son décès, ni signalé qu’il s’agissait d’une femme transgenre. Cette personne bien-aimée méritait le respect et la reconnaissance dans sa vie et dans sa mort, et il est regrettable que l’UES n’ait pas été à la hauteur des attentes.

Dans votre milieu de travail, nous vous invitons à dénoncer tout acte de maltraitance à l’endroit des personnes trans et à vous opposer à ces abus. L’une des meilleures façons de montrer votre soutien est de respecter les personnes trans dans votre vie quotidienne. Ne présumez jamais du pronom d’une personne et appelez-la toujours par le prénom qu’elle vous demande d’utiliser. Lorsque vous rencontrez quelqu’un pour la première fois, dites-lui votre pronom pour montrer votre solidarité.

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