Journée internationale du souvenir trans 2021

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Ce samedi 20 novembre, c’est la Journée internationale du souvenir trans (JIST). L’OPSEU/SEFPO honore la mémoire des personnes qui ont perdu la vie à la suite de violences liées à la transphobie dans le monde entier.  C’est également l’occasion d’attirer davantage l’attention sur les conséquences de la transphobie.

La JIST nous rappelle que la transphobie, et la violence qui y est associée, est systémique et qu’il est temps d’y mettre fin. Les crimes haineux augmentent considérablement dans les environnements où les gens ont l’autorisation implicite de laisser libre cours à la haine. Il appartient aux gouvernements et aux collectivités de défendre les personnes trans, de veiller à ce qu’elles soient en sécurité et respectées dans leurs communautés, milieux de travail et foyers.

Divers rapports internationaux montrent clairement que la violence touche de manière disproportionnée les femmes trans racialisées, en particulier les femmes trans noires, et que le racisme, le sexisme, l’homophobie, la biphobie et la transphobie se combinent pour les priver d’emploi, de logement, de soins de santé et d’autres nécessités.

La stigmatisation, l’absence de possibilités et l’augmentation des facteurs de risque contribuent à créer une culture de violence.

On doit appuyer l’éducation, la formation et la représentation dans nos milieux de travail et nos institutions, mais c’est une tâche difficile lorsque les gouvernements ne sont pas à bord. Une situation qui touche le monde entier. En raison de la pandémie, de nombreuses personnes trans se sentent encore plus seules et vulnérables en Ontario.  Nombre d’entre elles sont aux prises avec des difficultés à la maison où elles vivent avec des membres de leur famille qui ne les soutiennent pas.  Elles subissent des abus qui conduisent à des problèmes de santé mentale. Certaines personnes se retrouvent à la rue, forcées de travailler dehors, dans un environnement beaucoup plus dangereux.

Que pouvons-nous faire en tant que société?

  • Ne pas oublier de s’adresser à une personne avec les pronoms qu’elle préfère et nous efforcer de normaliser ces conversations.
  • Donner du temps, de l’argent et des ressources aux services qui viennent en aide aux personnes trans.  Vous trouverez une liste des organisations canadiennes et provinciales qui ont besoin d’aide.
  • S’engager à être un meilleur allié des personnes trans et non binaires.
    Être un allié, c’est être capable de comprendre leur vie et c’est savoir comment influer sur le cours des choses.  Il peut s’agir de savoir pour qui on vote : au niveau local, au niveau provincial et même au conseil scolaire. Se soucient-ils des problèmes des personnes trans?  Ou montrer qu’on est un allié ou une alliée sur son lieu de travail.  Y a-t-il des personnes trans? On sait que les personnes trans doivent surmonter de nombreux obstacles pour obtenir un emploi. Vous pouvez demander aux RH si des personnes trans ont déjà postulé. Si ce n’est pas le cas, demandez-leur ce qu’ils font pour communiquer avec la communauté trans.
  • Montrez votre soutien en partageant les hashtags #TDOR, #TRANSVISIBILITY, #STOPTHEVIOLENCE par le biais des médias sociaux, regardez des documentaires trans et lisez des histoires pour en savoir plus sur la communauté trans. Nous vous recommandons de regarder ces programmes gratuits sur YouTube :
    Gender Diversity and Identity in Queertopia
    Transforming Gender – Real Stories
    Laverne Cox Presents the T Word
    I Am They: A non-binary transgender love story

En toute solidarité,

Warren (Smokey) Thomas, président de l’OPSEU/SEFPO
Eduardo (Eddy) Almeida, premier vice-président/trésorier de l’OPSEU/SEFPO
Morgen Veres, co-président de la Rainbow Alliance arc-en-ciel de l’OPSEU/SEFPO

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