Le 4 avril est le jour où le revenu médian des femmes au Canada rattrape enfin le salaire médian des hommes de l’année dernière.
Dur à croire? Il faut encore 16 mois pour que la rémunération médiane des femmes atteigne ce que les hommes gagnent en douze mois.
Cette année, la Journée de l’égalité salariale a lieu avec en toile de fond la pandémie de la COVID-19. Il s’agit d’un test sans précédent pour les travailleurs, leurs familles et l’économie.
Joignez-vous à nous et à nos amis de l’Ontario Equal Pay Coalition dans le cadre d’un rassemblement virtuel ce samedi 4 avril 2020 à 13 h (HNE). Découvrez comment nous faisons face à la réalité de la discrimination salariale et de l’inégalité entre les sexes.
Inscrivez-vous dès maintenant à l’adresse : https://attendee.gotowebinar.com/register/9119266283687928587L
La pandémie de la COVID-19 a permis d’exposer le manque de mesures de protection concrètes pour les travailleurs. Quelque chose de particulièrement vrai dans le cas des femmes qui travaillent à des emplois mal rémunérés et précaires.
Treize pour cent de toutes les femmes qui travaillent au Canada pourraient se faire mettre à pied. Neuf pour cent des hommes qui travaillent risquent une mise à pied. Les travailleurs à bas salaires, en grande partie des femmes, sont les plus à risque.
Selon les syndicats canadiens, une action féministe audacieuse s’impose. Nous devons reconnaître la valeur du travail des femmes et mettre fin à la discrimination salariale. Pour répondre à la COVID-19, Le Canada doit faire de la justice économique des femmes une priorité.
C’est ensemble que nous pourrons traverser cette situation et c’est ensemble que nous en ressortirons plus forts et plus unis que jamais.
Marie Clarke Walker
Secrétaire-trésorière, Congrès du travail du Canada
Là pour défendre les travailleurs et leurs familles