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Le syndicat demande à Jeunesse, J’écoute d’investir dans son personnel de première ligne

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Toronto – Jeunesse, J’écoute, le chef de file mondial canadien du service professionnel de consultation pour les enfants et les jeunes en crise, doit fournir un meilleur soutien financier à son personnel de première ligne, a déclaré le Syndicat des employés de la fonction publique de l'Ontario.

Les intervenants professionnels de l'organisme ontarien, Jeunesse, J’écoute, qui seront de retour à la table des négociations avec leur employeur, le 18 mai prochain, ont un message clair : procurer un service de qualité optimale, c'est reconnaître le travail des intervenants professionnels, sans qui il n’y aurait pas de service du tout.

« Nous avons commencé à négocier en septembre, et après plus d’une dizaine de réunions, on peut dire que les négociations progressent lentement », a déclaré Duane Singh, président de l'équipe de négociation des intervenants professionnels de la section locale 515 du SEFPO. « Notre convention collective a expiré il y a plus d'un an et nos salaires ont diminué par rapport à l'inflation depuis plus de quatre ans. »

« Nos intervenants professionnels souhaitent pouvoir continuer à se focaliser sur les enfants et les jeunes à l'autre bout de la ligne. C’est un travail que l'on fait par vocation, mais qui est de plus en plus difficile à faire quand on n’arrive pas à joindre les deux bouts pour subvenir aux besoins de sa famille. »

Le SEFPO représente 21 intervenants professionnels à temps plein et 31 à temps partiel à Jeunesse, J’écoute. Les intervenants professionnels conseillent les jeunes, en anglais et en français, par téléphone ou par le biais du service du « Clavardage en direct ». Ils viennent en aide à des jeunes qui sont aux prises avec des problèmes d'intimidation, de dépression, et d'autres questions telles que la prévention du suicide qui représente une partie importante de leur travail. Ils orientent également les jeunes vers des programmes et services fiables directement dans leur collectivité, incluant de l’aide en santé mentale, en santé sexuelle ou au logement, du soutien légal, des ressources aux personnes LGBTQ et des services spécifiques aux minorités culturelles et ethniques.

En mars 2016, les membres de la section locale 515, qui travaillent à Jeunesse, J’écoute, ont voté à 78 % en faveur de la grève si c’est une étape nécessaire pour conclure un contrat de travail qui répond à leurs besoins. On n’a pas fixé le délai de grève pour le moment.

« Jeunesse, J’écoute, qui est le seul service professionnel de consultation à l’intention des jeunes du Canada, fournit un service anonyme et confidentiel 24 heures sur 24, en français et en anglais. Ces employés méritent tout l'appui que notre société peut leur donner », a déclaré Warren (Smokey) Thomas, le président du SEFPO.  « Le SEFPO est derrière eux à 100 % et je peux garantir à leur employeur que nous donnerons à ces membres tout le soutien dont ils ont besoin pour obtenir un contrat équitable. »

Renseignements : Duane Singh – 647 202-9661

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