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Les rires se mêlent au sérieux des activités du SEFPO

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Le Syndicat des employés de la fonction publique de l’Ontario a su mêler les rires au sérieux en honorant le satiriste canadien Rick Mercer avec son prix d'action humanitaire Stanley Knowles.

Le prix, présenté à l'occasion du Congrès annuel du SEFPO, reconnaît le travail de Monsieur Mercer dans le cadre du programme Un filet d'espoir, lequel a pour but de protéger les familles africaines contre la malaria à l'aide de moustiquaires de lit, pour son leadership dans les questions touchant à l'orientation sexuelle et au VIH/sida, ainsi que pour son insistance à tenir les politiciens responsables de leurs actes.

En l'acceptant, Mercer s'est souvenu d'avoir vu Stanley Knowles alors qu'il n'avait que 17 ans lors d'une visite de la Chambre des communes. En dépit d'avoir été au nombre des parlementaires les plus respectés de l'histoire du pays et un fonctionnaire exceptionnel, Stanley Knowles était une personne comme les autres, a dit Mercer.

« C'est ce qui me manque dans la politique canadienne d'aujourd'hui », a-t-il déclaré. « Des gens normaux. »

« Pendant des années, pour interviewer un politicien, il me suffisait de l'appeler, de découvrir ce qu'il aimait faire et de lui suggérer de se voir et d'avoir une conversation normale, tandis que mon équipe filmait. Mais maintenant, avec les gens au pouvoir, le normal n'existe plus », a-t-il ajouté en rigolant. « Ce sont les personnages les plus bizarres qui existent. Ça commence au sommet et ça dégouline gentiment vers le bas. »

Il a dit qu'il avait jeté son premier défi aux universités dans le cadre du programme Un filet d'espoir alors que ses émissions ne duraient que deux minutes et demi; il s'était dit qu'il réussirait peut-être à recueillir deux ou trois milliers de dollars, au plus.

Mais dans l'espace de quelques jours, 39 universités s'étaient inscrites; plus tard, le programme fut inondé d'appels hostiles, tous des étudiants du secondaire fâchés de ne pas pouvoir participer.

« Je sais comment les étudiants universitaires recueillent de l'argent. Ils commandent des tonneaux de bière, les vendent, se saoulent et font don de l'argent recueilli. Les jeunes du secondaire ne peuvent pas faire ça. »

Les avocats ont voulu s’en mêler. Lorsqu'une université s'inscrit pour le concours sous le nom de « École secondaire Marie Reine de Paix », vous savez qu'ils mentent, a-t-il dit. À ce moment là, 79 écoles secondaires participaient, et dans l'espace de 10 semaines, elles avaient recueilli 250 000 $ pour le programme Un filet d'espoir.

« Cela en dit long sur la compassion de nos jeunes. » Les règles ont changé depuis pour inclure les universités, les écoles secondaires et les écoles primaires, lesquelles ont recueilli des millions et des millions de dollars, a-t-il ajouté.

« Je suis simplement le gars sous les projecteurs. Mais le gros de l'effort est fait par toutes les personnes en coulisse. J'accepte ce prix au nom de ces personnes, qui sont celles qui retroussent leurs manches. »

Les délégués au Congrès se sont engagés à verser plus de 90 000 $ au programme Un filet d'espoir, avec des dons de sections locales et de particuliers.

Plus tôt vendredi, les congressistes ont eu plaisir à regarder une série de vidéos satiriques du syndicat sur les politiques du gouvernement libéral. La première, A Hard Pill to Swaklow (Une pilule difficile à avaler),  dépeint « l'austérité » comme un médicament qui s’accompagne de toutes sortes d'effets secondaires fâcheux; la deuxième, intitulée Liberal Yard Sale  (Vente de débarras des libéraux), examine les biens de l'État à prendre.

Cliquez ci-dessous pour voir les vidéos :

Hard Pill to Swallow

http://sefpo.org/modules/file/icons/video-x-generic.png PzCzZ8wS2Ak

Liberal Yard Sale:

http://sefpo.org/modules/file/icons/video-x-generic.png WngGBMLcv-A

Warren (Smokey) Thomas (cell.) : 613-329-1931

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