La plainte concernant les droits de la personne ira de l”avant
Le SEFPO donne suite à sa plainte concernant la discrimination salariale à la LCBO et demande à toutes les représentantes au service à la clientèle occasionnelles de signer le formulaire.
« Il n”y a pas d”inconvénient à aller de l’avant avec cette plainte », a déclaré Warren (Smokey) Thomas, le président du SEFPO, à l”occasion de la télétribune de la LBED de ce matin.
Thomas a écrit une lettre aux représentantes au service à la clientèle de la LCBO, qui sont classifiées « employées occasionnelles », pour leur expliquer la plainte qui est désormais devant le Tribunal des droits de la personne de l”Ontario. Le Tribunal requiert des formulaires de consentement dûment remplis. Les avocats du SEFPO demandent donc aux membres de remplir et de signer les formulaires de consentement qui doivent parvenir au SEFPO au plus tard le lundi 10 juin.
La LCBO a délibérément créé une main-d’œuvre essentiellement composée de femmes qui travaillent habituellement dans les succursales de 25 à 40 heures par semaine, mais qui gagnent 38 pour cent de moins que les employés à temps plein qui font le même travail, indique Thomas dans sa lettre.
« La LCBO agit ainsi afin de moins payer des milliers d”employés et restreindre leurs avantages sociaux et promotions. La discrimination semble faire partie intégrante de son plan d”affaires », a-t-il écrit.
Le syndicat a tenté de résoudre le problème, mais bien que des accords aient été conclus ou des solutions recommandées par le passé, la LCBO a recréé, au fil du temps, la discrimination », a ajouté Thomas.
Les avocats du SEFPO estiment qu”en signant le formulaire de consentement les membres montreront au Tribunal qu”elles croient que leur employeur a violé leur droit à un salaire égal pour un travail égal et aideront le syndicat à les défendre.
Le Code des droits de la personne de l”Ontario protège les citoyens qui revendiquent de faire respecter leurs droits contre les représailles ou les menaces de représailles.
La plainte du SEFPO concernant la discrimination salariale fondée sur le sexe est maintenant devant le Tribunal des droits de la personne de l”Ontario. Le SEFPO en appelle à la solution suivante.