TORONTO – Le Syndicat des employés de la fonction publique de l’Ontario (SEFPO) vient de déposer à l’instant une réclamation fondée en droit contre la LCBO et le gouvernement de l’Ontario à propos de la discrimination salariale contre les employées femmes qui travaillent à l’agence de la Couronne.
Le président du SEFPO, Warren (Smokey) Thomas, a présenté la demande du syndicat au Tribunal des droits de la personne de l’Ontario. La LCBO a délibérément créé une main d’œuvre essentielle des femmes qui font habituellement de 25 à 40 heures par semaine toute l’année, mais qui sont classifiées par l’employeur comme « employées occasionnelles », l’a indiqué le SEFPO dans sa réclamation. La LCBO le fait pour qu’elle puisse payer des milliers de travailleuses moins d’argent, et imposer des limites aux avantages sociaux et aux promotions, selon la réclamation.
Le SEFPO représente environ 7 000 Ontariennes et Ontariens qui travaillent dans les magasins, entrepôts et bureaux de la LCBO. Seulement 2 800 travaillent à temps plein. Environ 70 pour cent des autres sont des femmes qui travaillent dans les magasins – classifiées comme employées occasionnelles – qui gagnent de 23 à 38 pour cent de moins que les employés à temps plein qui font un travail identique. La plupart ont travaillé pour la LCBO pour plus de dix ans.
« La LCBO et le gouvernement ont refusé de mettre fin à cette discrimination salariale contre ces employées, » a déclaré Thomas. « En fait, il semble que cette injustice fasse partie de son plan d’affaires. Depuis cinq ans, seulement 15 pour cent de nouveaux emplois ont été créés à temps plein. »
Le syndicat a essayé de résoudre le problème à la table de négociation et à l’arbitrage. En dépit des mesures correctives ordonnées, au fil du temps, l’employeur a réintroduit la même discrimination à laquelle les mesures visaient à mettre fin, selon la réclamation. La réclamation du SEFPO expose en détails l’évolution la catégorie du travail à temps partiel à la LCBO et la façon dont cette discrimination systémique contre les femmes se poursuit aujourd’hui.
« La LCBO est un bijou à la Couronne, » a dit Thomas. « L’agence et le gouvernement auquel elle appartient ont toujours été applaudis pour leur succès. Mais maintenant ils doivent être tenus responsables de cette discrimination honteuse.
Nous sommes certains que le Tribunal trouvera que la LCBO et le gouvernement de l’Ontario coupables d’avoir violé le Code des droits de la personne de l’Ontario et qu’il les ordonnera à mettre fin à la discrimination salariale contre les femmes. »
Renseignements :
Warren (Smokey) Thomas:
(613) 329-1931
Sheila Keenan,
Communications du SEFPO
(416) 802-1251