Cette semaine, la LCBO a publié son plan de préparation à la grève, dont les détails confortent notre opinion selon laquelle ils n’ont pas l’intention de négocier un accord.
Ils ont annoncé que si les travailleurs déclenchent la grève, tous les magasins de la province fermeront leurs portes pendant deux semaines.
Ce plan, qui s’ajoute à la réticence continuelle de l’employeur à négocier loyalement, est une décision délibérée et brutale à un moment où les deux parties devraient travailler sans relâche pour arriver à un accord.
On ne sait pas si la LCBO est disposée à rouvrir les magasins après ces deux semaines si une entente est conclue ou si elle a l’intention de négocier encore à ce moment-là.
Nous avons des dates de négociation tout au long de la semaine prochaine et nous demeurons résolus à négocier de bonne foi – et à ajouter d’autres dates au besoin.
Nous ne voulons pas d’un été sans alcool pour les Ontariens. Nous ne voulons pas que M. Ford et la LCBO ordonnent la fermeture de nos magasins, mais nous ne resterons pas les bras croisés pendant que le gouvernement Ford menace l’avenir même de la LCBO. Ils veulent accélérer l’expansion des ventes d’alcool privatisées au profit de quelques-uns, y compris aux PDG fortunés et aux chaînes d’épiceries et de dépanneurs comme Loblaws et Circle K.
La LCBO génère actuellement environ 2,5 milliards de dollars de revenus publics (en plus des revenus fiscaux provenant de la vente d’alcool) qui sont investis directement dans nos services publics.
Nous avons proposé une meilleure vision, avec une LCBO qui croît avec l’Ontario pour répondre à la demande et améliorer la commodité – qui ouvre plus de succursales, y compris des points de vente « express » de la LCBO, allonge les heures d’ouverture et développe l’entreposage et le commerce électronique.
Nous voyons un avenir avec de bons emplois à la LCBO et dans nos collectivités et une LCBO en pleine croissance avec une augmentation des revenus publics pour payer nos soins de santé et notre éducation.
Lorsqu’on achète une bière, ça devrait aider à construire un hôpital – pas à payer le nouveau yacht d’un milliardaire.
Ça vaut la peine de lutter pour cet avenir – pour l’avenir de toute la population ontarienne. C’est la raison pour laquelle nous faisons front ensemble. Et nous gagnerons ensemble.