Aujourd’hui, la LCBO a annoncé qu’elle revenait sur sa décision d’ouvrir certains magasins trois jours par semaine en affirmant que toutes les succursales demeureraient fermées pendant la durée de la grève.
L’une des principales raisons pour lesquelles les grèves fonctionnent, c’est qu’elles sont perturbatrices. La force de nos lignes de piquetage et de notre solidarité ont un impact manifeste.
Les travailleuses et travailleurs ont vu cette annonce venir. Sans eux, la LCBO ne fonctionne pas.
Nous comprenons que cette grève touche notre clientèle et nos communautés. Nos membres veulent que les magasins soient ouverts et qu’ils reprennent leur travail le plus tôt possible. Nos membres manquent de leurs habituées et habitués et tiennent à retourner au travail. Mais après tout, c’est à M. Ford de mettre fin à cette grève, car c’est lui qui l’a forcée pour justifier son projet précipité d’alcool partout.
Notre équipe de négociation est prête à revenir à la table de négociation dès qu’il nous sera clair que M. Ford et la LCBO sont prêts à négocier de bonne foi un avenir qui protégera les bons emplois et les recettes publiques, tout en créant un avenir plus stable et des emplois permanents.
Le premier ministre doit être raisonnable et cesser s’ingérer dans nos négociations. Il était clair pour nous que notre employeur s’était fait dire de ne jamais négocier avec nous à la table. Au lieu de s’ingérer dans nos négociations, il devrait plutôt envisager des changements réglementaires qui protégeront les recettes publiques et mettront le personnel, les collectivités et les petites entreprises ontariennes en premier.
Parce que notre employeur verra que les changements que nous proposons sont bons pour la LCBO – et pour l’Ontario.