Toronto – Le président et le premier vice-président/trésorier du SEFPO demandent de nouveau au gouvernement Ford de destituer M. Quinto Annibale du Conseil de la LCBO pour son implication dans le scandale des publicités anonymes qui dénigrent les travailleurs syndiqués.
« Nous avons appris durant la fin de semaine que M. Annibale avait démissionné du groupe occulte qui se cachait derrière toutes ces publicités coûteuses qui s’attaquent aux travailleurs de l’éducation », a déclaré le président Warren (Smokey) Thomas.
« Mais c’est insuffisant. Il doit également démissionner de son poste de vice-président de la LCBO », a ajouté le président Thomas. « Et s’il ne veut pas démissionner, le gouvernement Ford doit lui montrer la porte. »
Un parfum de scandale poursuit M. Annibale – qui avait été nommé vice-président de la LCBO par le gouvernement Ford – depuis qu’on a appris plus tôt ce mois-ci qu’il était impliqué dans le financement des publicités anonymes dans les journaux et les médias sociaux qui soutenaient le gouvernement Ford dans ses négociations avec les travailleurs de l’éducation.
« Il y a de quoi être révolté par autant d’impudence. Un individu, qui a reçu une nomination politique, se fait prendre la main dans le sac dans des magouilles contraires aux lois sur les dépenses électorales, mais on le garde dans l’équipe », a déclaré le premier vice-président/trésorier, (Eddy) Eduardo Almeida. « Quand ils redessineront leurs terribles plaques d’immatriculation, je leur suggère un nouveau logo : “Ontario, ouvert à la corruption”. »
Le président Thomas a souligné le fait que le SEFPO représente plus de 8 500 travailleurs de la LCBO dans des collectivités d’un bout à l’autre de la province et qu’il sera impossible de négocier en toute bonne foi avec l’organisme de la Couronne tant que M. Annibale siège à son Conseil.
« Nos membres de la LCBO doivent avoir la certitude que les dirigeants de la LCBO ne se livrent pas à des manœuvres secrètes et tortueuses pour miner leurs droits constitutionnels à la négociation collective, a conclu le président Thomas, ajoutant que tous les Ontariens devraient s’en inquiéter. »
« Voulons-nous vraiment une personne qui a fait preuve d’un aussi mauvais jugement à la tête de l’un de nos plus importants et performants services publics?
Renseignements :
Warren (Smokey) Thomas, président du SEFPO, 613-329-1931