Les travailleuses et travailleurs de la LCBO ont clairement déclaré leurs priorités de négociation : protéger les recettes de la LCBO et soutenir les bons emplois

La LCBO a publié une déclaration ce matin affirmant vouloir « clarifier » les priorités de négociation des travailleuses et travailleurs de la LCBO.

Tout au long des mois de négociation, ceux-ci ont été clairs : cette grève est une lutte pour l’avenir de la LCBO et les 2,5 milliards de dollars de recettes qu’elle génère chaque année pour les services publics. C’est pourquoi nous avons mis de l’avant un plan visant à faire croître la LCBO afin de répondre à la demande, d’accroître les recettes et de soutenir de bons emplois à la LCBO et dans nos collectivités. Voilà notre priorité.

Si ces revenus sont redistribués, les services publics en souffriront, et nos emplois seront menacés au profit des grands milliardaires et des profits des compagnies pétrolières (après tout, ce sont les compagnies pétrolières derrière la majorité des titulaires de permis des dépanneurs – et non les dépanneurs familiaux).

Le jeudi 4 juillet, la LCBO a présenté une offre insultante et nous a dit de ne pas revenir à moins que nous ne soyons prêts à renoncer à nos exigences fondamentales pour un avenir meilleur.

Elle se dit prête à parler de la sécurité d’emploi, mais l’offre qu’elle propose menacerait des milliers d’emplois et les recettes publiques. Nos questions demeurent : combien de recettes seront perdues en raison du plan d’expansion des ventes d’alcool, y compris l’alcool prêt-à-boire? Quel est son plan pour offrir une meilleure sécurité d’emploi aux milliers d’employées et employés de détail de la LCBO qui sont occasionnels et qui ont déjà du mal à joindre les deux bouts lorsque les recettes seront touchées?

La LCBO affirme vouloir notre retour à la table – mais à condition que nous suivions ses règles et acceptions les cocktails prêts-à-boire. Les cocktails à base de spiritueux prêts-à-boire constitue le marché qui connaît la croissance la plus rapide dans l’industrie de l’alcool. Pour nous, la distribution de ces produits dans 8500 nouveaux points de vente privés (comme les stations-service et les dépanneurs) signifie moins d’heures de travail, moins d’emplois et moins de recettes publiques.

L’employeur n’a pas le droit de décider unilatéralement de ce qui est discuté à la table : c’est pourquoi on parle de négociation. Nous sommes prêts à revenir à la table à tout moment – et pour nous, tout est sur la table. Nous savons que la négociation va dans les deux sens.

Donc, notre question à la LCBO est la suivante : allez-vous arrêter l’intimidation – et commencer à négocier?

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