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Les coupures à l'aide juridique sont une atteinte aux plus vulnérables en Ontario

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Le SEFPO demande au gouvernement Ford de revenir sur sa décision de réduire le financement accordé à Aide juridique Ontario (AJO). Les compressions annoncées dans le budget sont une atteinte à certaines des personnes parmi les plus pauvres et les plus vulnérables de l’Ontario. La réduction de 40 % du budget d’Aide juridique Ontario sur deux ans aura un impact dévastateur.

Grâce à ses programmes menant à un certificat légal et au système de clinique juridique, AJO fournit des services directs aux personnes qui ont besoin d’aide pour préserver leurs besoins les plus élémentaires, notamment :

  • locataires confrontés à des expulsions illégales;
  • femmes fuyant la violence domestique;
  • familles et enfants accédant à des services juridiques, y compris dans le réseau judiciaire pénal;
  • nouveaux arrivants à des emplois précaires, exploités par leurs employeurs;
  • demandeurs d’asile menacés d’expulsion vers des pays dangereux;
  • personnes vivant avec un handicap et des troubles mentaux, à qui l’on a refusé l’aide sociale;
  • accès en temps opportun à des conseils et à une représentation juridiques au tribunal;
  • accidentés du travail à qui l’on a injustement refusé une indemnisation;
  • et bien d’autres.

Les compressions contribuent également à éliminer les services liés au droit de l’immigration et à la protection des réfugiés financés par la province, mettant probablement des vies en danger. Toute réduction de ces services se traduira par une augmentation du sans-abrisme, des déportations et de la pauvreté.

L’accès à la justice n’est pas simplement un mot à la mode, c’est un principe fondamental de la démocratie. Mais en supprimant des services qui aident les personnes marginalisées à défendre leurs droits, on diminue l’accès à la justice pour les personnes qui en ont le plus besoin.

Des compressions de cette ampleur ne peuvent être faites sans l’élimination d’emplois de première ligne à AJO et dans les cliniques juridiques, ce qui signifie que le premier ministre Doug Ford manque à sa promesse qu’aucun emploi ne serait perdu.

Le SEFPO demande à M. Ford de revenir sur sa décision de réduire le financement à l’aide juridique. Nos membres s’engagent envers les communautés qu’ils servent, et nous nous organiserons à travers l’Ontario pour repousser cette attaque.

Warren (Smokey) Thomas, président du SEFPO

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