Sydney, Australie – Suite aux nouvelles preuves de corruption aux plus hauts niveaux, le Syndicat des employés de la fonction publique de l'Ontario dit que la première ministre Kathleen Wynne devrait démissionner de ses fonctions et convoquer une élection.
« Le rapport du Globe and Mail paru hier soir se fait l’écho de ce que nous avons toujours dit », a déclaré le président du SEFPO, Warren (Smokey) Thomas. « Ce gouvernement a reçu des millions de dollars en dons secrets de compagnies qui, à leur tour, ont reçu des millions, voire, dans certains cas, des milliards de dollars en contrats gouvernementaux. »
« J’ai demandé à maintes reprises qu’on conduise une enquête sur l’industrie de la privatisation dans cette province, mais une simple enquête ne suffirait plus aujourd’hui », a-t-il ajouté. « L’Ontario a besoin d’une élection. »
Selon Monsieur Thomas, il est « évident » qu’une personne qui paie 5 000 $ pour souper avec la première ministre s’attende à quelques avantages en contrepartie.
« Ce que tant de cabinets d'avocats d'entreprise, d’entreprises de construction, de banques et de fonds spéculatifs ont appris au cours des dix dernières années, c’est que rien n’offre un meilleur retour sur investissement qu'un don au Parti libéral de l’Ontario », a-t-il encore dit.
Le SEFPO essaie toujours d’attirer l’attention des gens sur les liens étroits qui se tissent depuis des années entre le financement des partis politiques et les contrats gouvernementaux en Ontario. En avril 2015, le syndicat avait publié le guide C’est dans leur ADN, qui documente les liens personnels et politiques qui existent entre les libéraux haut placés et les intérêts des sociétés.
« Depuis plus de dix ans, le transfert de richesse du peuple et des services publics aux profits des sociétés est au cœur de la politique du gouvernement », a déclaré Monsieur Thomas. « C’est aussi ce qui se cache derrière la sous-traitance des services publics, la vente des biens publics et le recours aux partenariats public-privé pour bâtir l'infrastructure. C’est ce qui se cache derrière le financement individualisé des services sociaux. C’est la raison pour laquelle nous trouvons de la bière dans les épiceries. Et c’est pourquoi les libéraux s’intéressent tant aux obligations à impact social pour les services sociaux. »
« Sous ces libéraux, nous perdons ce qui nous appartient, à vous et à moi », a-t-il encore dit. « Une élection déclenchée maintenant donnerait aux Ontariens la chance de reprendre leur province. Elle est à nous. Elle nous appartient. Ça nous appartient! »
Le SEFPO représente 130 000 travailleurs à travers la province.
Pour plus d’information : Warren (Smokey) Thomas 613-329-1931