Milieu de travail après milieu de travail, les travailleuses et travailleurs de LifeLabs de l’Ontario continuent de voter en faveur de leur adhésion à l’OPSEU/SEFPO. Le dernier groupe à se joindre au syndicat est situé à Thunder Bay : une cinquantaine de techniciennes et d’assistantes de laboratoire qui en ont eu assez des dangers causés par le manque de personnel et les nombreuses heures supplémentaires forcées.
« À nos nouvelles membres de LifeLabs : nous vous connaissons. Nous connaissons votre professionnalisme. Nous connaissons votre passion. Et nous connaissons les enjeux auxquels vous êtes confrontées pour servir votre communauté lorsque votre employeur prend une mauvaise décision après l’autre », a déclaré la présidente de l’OPSEU/SEFPO, JP Hornick. « Bienvenue dans notre syndicat – nous sommes fiers de vous soutenir. »
LifeLabs, une société privée qui est entièrement détenue par la caisse de retraite d’OMERS, a une longue histoire d’anti-syndicalisme en Ontario. En Colombie-Britannique, la majorité du personnel de LifeLabs est syndiquée au sein du B.C. Government Employees’ Union (BCGEU), mais en Ontario, l’entreprise a déployé de nombreux efforts pour décourager son personnel de se joindre à l’OPSEU/SEFPO, en ayant recours à des « équipes d’intervention anti-syndicale » pour cibler et discipliner les travailleuses et travailleurs qui osaient s’exprimer.
Heureusement, la stratégie anti-syndicale de LifeLabs est en débâcle – les nouvelles membres de l’OPSEU/SEFPO de Thunder Bay sont le plus récent groupe d’une série de lieux de travail de LifeLabs où le personnel a exercé son droit constitutionnel de se syndiquer, rejoignant ainsi d’autres membres qui avaient déjà adhéré au syndicat, comme à Toronto et à Timmins.
« En Ontario, chaque travailleuse et travailleur de la santé est aux prises avec les sous-investissements et le manque de personnel, mais c’est particulièrement difficile pour les travailleurs dont l’employeur est une entreprise privée qui fait passer les profits avant tout », a déclaré Geoff Cain, président du Secteur de la Société canadienne du sang et du diagnostic de l’OPSEU/SEFPO (Secteur 19). « Ces travailleuses ne peuvent pas compter sur leur employeur ni sur le gouvernement Ford pour les soutenir, mais ils peuvent absolument compter sur le soutien des 180 000 membres de l’OPSEU/SEFPO qui sont résolus à fournir les meilleurs soins de santé possibles. »