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La menace d’un lockout pèse sur les agents de cautionnement de Toronto

Toronto – Avec tout juste 10 jours avant un éventuel lockout, les membres de la section locale 548 du Syndicat des employés de la fonction publique de l’Ontario (SEFPO), au programme de cautionnement du Procureur général, à Toronto, ont demandé à leur équipe de négociation de retourner à la table pour obtenir une convention collective.

« Le 4 juin dernier, l’employeur quittait la table après seulement trois heures avec le conciliateur nommé par le ministère », a déclaré la présidente de l’équipe de négociation de la section locale. Le jour même, l’employeur déposait une demande de rapport recommandant de ne pas instituer de commission de conciliation, le mettant dans une position légale d’imposer un lockout après 17 jours. C’est ce que notre employeur appelle « négocier ».

Le programme de cautionnement de Toronto travaille dans 10 bureaux pour obtenir la libération de délinquants qui, autrement, resteraient incarcérés. Entre autres choses, ce programme aide les délinquants libérés à accéder à un logement, à des ressources en cas de toxicomanie et de troubles mentaux, à un permis de travail et à l’assurance-maladie.

L’employeur a rejeté 15 des 17 revendications non pécuniaires présentées et toutes les revendications salariales. Tandis que le syndicat demande une augmentation de 2,1 pour cent par année sur quatre ans, pour suivre l’inflation, l’employeur n’a proposé que 1,5 pour cent chaque année d’un contrat de trois ans.

« Avec l’offre salariale de l’employeur, les travailleurs verraient leur pouvoir d’achat s’effriter un peu plus chaque année », a fait remarquer Warren (Smokey) Thomas, le président du SEFPO. « Ces personnes laborieuses ne demandent pas la lune. Elles veulent simplement que leur salaire suive l’inflation. L’employeur doit redescendre sur terre et changer d’attitude. »

Les salaires ne sont pas le seul problème. Les travailleurs s’inquiètent aussi de leurs charge de travail, sécurité d’emploi, prestations et santé et sécurité.

Une autre réunion avec le syndicat, l’employeur et le conciliateur est prévue pour le 21 juin. Toutefois, la présidente de l’équipe de négociation a dit qu’elle ne s’attendait pas à ce que cette réunion donne quoi que ce soit de positif. « J’ai été surprise lorsque l’employeur s’est accompagné d’un avocat réputé anti-syndicats à la table. Ça a immédiatement jeté un froid. Le syndicat et l’employeur ont toujours entretenu de très bonnes relations de travail, mais ce geste risque largement d’y nuire.

Monsieur Thomas a dit que le SEFPO était prêt à tout pour la section locale 458. « Ces travailleurs se dévouent à la réinsertion sociale des personnes les plus vulnérables au sein de la société. En les gardant hors des établissements, le gouvernement réalise d’énormes économies. Il est temps que le ministère et l’employeur reconnaissent leur valeur, respectent leur travail et viennent à la table avec une offre décente.

Pour plus d’information : Michelle Moore, agente des communications de l’équipe de négociation, 416-660-1717

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