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Les membres lancent un défi au tsar de la privatisation

OPSEU President Warren (Smokey) Thomas and First Vice President/Treasurer Eduardo (Eddy) Almeida joing the Hydro One Not For Sale protest outside of Ed Clark's speech to the Canadian Club
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« Ne vous avisez pas de privatiser CyberSanté! »

C’est le message lancé par près de 30 membres du SEFPO qui manifestaient devant l’endroit où l’ex-banquier Ed Clark prononçait un discours le 17 octobre dernier.

OPSEU President Warren (Smokey) Thomas and First Vice President/Treasurer Eduardo (Eddy) Almeida joing the Hydro One Not For Sale protest outside of Ed Clark's speech to the Canadian Club

Monsieur Clark, cerveau de la rue Bay derrière la vente de bière dans les épiceries et la liquidation d’Hydro One, est le tsar de la privatisation de la première ministre Kathleen Wynne. Le gouvernement lui a demandé de faire une évaluation de la valeur du système de dossiers électroniques de santé de la province. L’étude de CyberSanté effectuée par Monsieur Clark est largement perçue comme un prélude à la privatisation.

« La privatisation est la question décisive du jour », a dit le président du SEFPO, Warren (Smokey) Thomas, à la foule. « Les riches et les puissants la veulent. Mais nous allons y mettre fin. »

La manifestation de lundi est entrée dans le cadre d’un mouvement croissant de personnes qui reconnaissent la privatisation pour ce qu’elle est vraiment : un moyen pour les riches de s’enrichir aux dépens du public. Le SEFPO est un des principaux acteurs du mouvement depuis le début; le syndicat lancera d’ailleurs sa propre campagne majeure d’anti-privatisation, « Ça nous appartient! », le mois prochain.

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« Je tiens à remercier le SEFPO pour son engagement incroyable contre toutes les formes de privatisation, dont la privatisation d’Hydro One », a déclaré Rosario Marchese, président de la campagne Hydro One Pas à vendre.

La manifestation a attiré l’attention de quelques médias, et s’est méritée plusieurs mentions au cours d’une entrevue personnelle de Monsieur Clark avec le Business News Network après l’événement.

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Lorsqu’on lui a demandé ce qu’il pensait de la colère grandissante des gens en ce qui concerne l’augmentation des tarifs d’électricité depuis la privatisation, Monsieur Clark s’est exclamé que « pour tous les observateurs neutres, la privatisation est une réussite spectaculaire. » En fait, bien des sources neutres, y compris le directeur de la responsabilité financière de l’Ontario, ont sonné l’alerte rouge en ce qui concerne cette privatisation.

En ce qui concerne la question de la privatisation de CyberSanté, Monsieur Clark et Madame Wynne déclarent maintenant n’avoir aucune intention de vendre les dossiers médicaux des Ontariens. Mais si on se rappelle bien, avant d’annoncer la vente d’Hydro One, en 2014, Madame Wynne avait répété à maintes reprises qu’elle n'avait aucune intention de vendre Hydro One.

Après la manifestation, Monsieur Thomas et son premier vice-président/trésorier, Eduardo (Eddy) Almeida, ont assisté au discours de Monsieur Clark. Ils n’ont pas été surpris de l’entendre dire que les jeunes d’aujourd’hui préfèrent en fait le travail précaire à la sécurité d’emploi. « Monsieur Clark a parlé de « mentalité de la Silicon Valley » et il a dit que les jeunes d’aujourd’hui sont heureux d’obtenir des contrats de trois et six mois », a déclaré Monsieur Almeida.

« Si c’est le cas, » ai-je dit, « cela veut-il dire que des banquiers comme Ed Clark vont se mettre à leur donner des hypothèques, même sans salaire régulier? » Bien des gens à notre table m’ont regardé et dit, « Oui, vous avez raison! Ça n’a aucun sens. »

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