- Les travailleurs de la SÉFM font des évaluations équitables
- Qu’est-il est arrivé à l’équité?
- Le président du SEFPO contacte 3 000 conseillers municipaux pour les informer des négociations à la SÉFM
- Le premier vice-président/trésorier du SEFPO écrit à la Conférence de l’IMA pour demander la prolongation de la période d’inscription
- Qu'est-ce qui cloche?
- Document de Q. et R. sur la grève disponible en ligne
Les travailleurs de la SÉFM font des évaluations équitables
Les membres du SEFPO à la SÉFM tiendront des piquets d'information à l'échelle de la province ce jeudi pour rappeler à l'employeur que nous, les travailleurs de première ligne de la SÉFM, « Nous faisons des évaluations équitables ». Les 1 400 membres du SEFPO qui travaillent à la Société d'évaluation foncière des municipalités, sont des professionnels formés qui veillent à ce que chaque propriété en Ontario soit évaluée correctement. Tous les quatre ans, ils évaluent la valeur de plus de cinq millions de propriétés dans l'ensemble de la province.
D’un bout à l’autre de l’Ontario, les membres ont montré ce qu’ils pensent en participant à une compétition de pancartes de grève en prévision des piquets d’information de jeudi.
Qu’est-il est arrivé à l’équité?
Si nous connaissons l’importance d’une évaluation équitable, notre employeur semble avoir oublié l’existence même de l’équité.
Nos membres font face à un employeur qui ne semble pas comprendre l’importance du travail exemplaire de son personnel de première ligne. L’employeur demande à ses travailleurs de première ligne, qui effectuent des évaluations foncières importantes d’un bout à l’autre de la province, d’accepter un accord bien en deçà des normes fixées par d'autres contrats de travail dans les municipalités.
De plus, l'employeur a formulé d’autres exigences à la table de négociation. En plus de vouloir maintenir à un bas niveau le salaire de ses travailleurs de première ligne, il veut également forcer les anciens employés de la Fonction publique de l'Ontario (FPO) qui travaillent depuis longtemps à la SÉFM à payer 50 pour cent de leurs primes d'avantages sociaux une fois à la retraite, et introduire de nouvelles règles en matière de reconnaissance professionnelle.
Votre équipe de négociation du SEFPO veut conclure une convention collective équitable, et non pas déclencher une grève. C’est pourquoi nous continuerons à nous battre pour parvenir à un accord équitable qui tient compte du travail quotidien des travailleurs de première ligne. Avec la reprise des négociations les 15 et 16 juin, j’espère que tous nos membres seront présents sur les piquets d’information pour soutenir leur équipe de négociation.
En solidarité,
David Lynch
Jeff Thompson, président de la section locale 322, et son fils ont travaillé en famille pour fabriquer cette maison avec le slogan : Il est temps de remonter le moral.
Le président du SEFPO contacte 3 000 conseillers municipaux pour les informer des négociations à la SÉFM
Afin d’informer les représentants municipaux sur l’échéance prochaine du délai de grève, Warren (Smokey) Thomas a envoyé une lettre, mercredi, au 3 000 conseillers municipaux de l’Ontario. Dans sa lettre, il a souligné le travail exceptionnel que les membres du SEFPO à la SÉFM procurent aux municipalités et contribuables de l’Ontario.
Il a également mentionné la lutte actuelle avec l'employeur qui refuse de reconnaître le travail exceptionnel de son personnel de première ligne en accordant des augmentations salariales similaires à celles accordées dans d'autres contrats de travail dans les municipalités. Il leur a fait savoir que le SEFPO s'est engagé à négocier un accord équitable, et non pas un arrêt de travail, mais que le délai de grève arrive à expiration à 12 h 01 le 17 juin. Il a en outre encouragé toutes les personnes préoccupées par cette situation à communiquer avec Antoni Wisniowski à la SÉFM afin de l’exhorter à conclure un accord qui reflète l’excellent service que procurent quotidiennement les employés de la SÉFM aux municipalités.
Le premier vice-président/trésorier du SEFPO écrit à la Conférence de l’IMA pour demander la prolongation de la période d’inscription
Beaucoup de membres sont préoccupés par la date limite pour s’inscrire à la Conférence de l'Institute of Municipal Assessors (IMA) qui tombe avant l'expiration du délai de grève, le 17 juin. Cette conférence est une affectation de travail et les membres ne devraient pas y assister dans le cas d'une grève ou d’un lock-out.
Afin d'éviter les problèmes consécutifs à l'annulation des inscriptions, Eduardo Almeida, premier vice-président/trésorier du SEFPO, a écrit à l'IMA, cette semaine, pour demander une prolongation de la date limite d'inscription au 17 juin pour les travailleurs de la SÉFM. Nous donnerons des instructions supplémentaires relatives à l’inscription des membres dès que nous aurons reçu une réponse.
Qu'est-ce qui cloche?
Quatre des dix premiers gestionnaires de la Sunshine List ont obtenu des augmentations salariales de 14 à 24 pour cent au cours des deux dernières années. D'autres, par le biais de changements à leurs poste ou fonctions ont obtenu des augmentations encore plus importantes. Dans le même temps, on demande aux membres du SEFPO à la SÉFM d'accepter une maigre augmentation de 1,5 pour cent au cours des trois prochaines années.
Nous sommes des experts chevronnés du domaine de l'évaluation – et, pour nous, il est assez clair qu’il y a quelque chose qui cloche ici.
Document de Q. et R. sur la grève disponible en ligne
Pour en savoir plus sur ce qui se passe à l’expiration du délai de grève le 17 juin, consultez le document de Q. et R. en ligne à : https://sefpo.org/information/liste-de-q-et-r-sur-lindemnite-de-greve. Ces questions et réponses couvrent les éventuelles répercussions d’une grève ou d’un lock-out sur les membres, les tâches et indemnités de grève, les retraites et avantages sociaux, les vacances, les congés de maternité et de maladie. Pour toute question supplémentaire, n’hésitez pas à communiquer avec le responsable de votre bureau au sein de l’équipe de négociation.