Le 11 mars 2020, l’Organisation mondiale de la santé déclarait officiellement que la COVID-19 était une pandémie, et le monde tel que nous le connaissions changeait pour toujours.
Le gouvernement fédéral a déclaré le 11 mars Journée nationale de commémoration pour la COVID-19 pour honorer la mémoire de ceux et celles qui ont perdu la vie et reconnaître ses effets sur tous les Canadiens.
Près de 37 000 Canadiens ont perdu la vie par suite d’une infection au virus de la COVID et plus de trois millions de Canadiens ont été infectés. Beaucoup ont éprouvé des symptômes débilitants à long terme.
Les membres de l’OPSEU/SEFPO sont restés aux premières lignes de la pandémie, pour veiller au bon fonctionnement de la province et nous protéger. Ils n’ont pas hésité à agir pour faire en sorte que les services publics restent disponibles, et ils ont été là pour nous quand nous avons eu besoin d’eux.
Beaucoup sont tombés malades, et au moins deux de nos membres ont perdu la vie des suites de la COVID. En signe de solidarité, l’OPSEU/SEFPO mettra ses drapeaux en berne devant tous ses bureaux.
Cette pandémie a profondément affecté les Ontariens, de nombreuses façons différentes. Des milliers de personnes ont perdu leur emploi et notre vie à toutes et à tous a été bouleversée. Toutefois, certaines personnes ont été touchées bien plus durement que d’autres.
Les femmes, et en particulier les femmes racialisées, dominent le travail de première ligne. Elles ont été appelées à faire plus de sacrifices en devant accepter des quarts de travail éprouvants et en cherchant à trouver un certain équilibre entre le travail et leurs responsabilités familiales toujours plus grandes.
Certains membres de la communauté LGBTQ+ ont été déconnectés de leurs filets de sécurité et de leurs soutiens, et sont restés coincés dans des situations homophobes les isolant. Pour les personnes en transition ou en démarche d’acceptation, les implications ont été énormes; souvent piégées dans des unités familiales peu favorables, avec des parents et partenaires souvent hostiles voire même violents.
Les transgenres qui devaient recourir à diverses ressources publiques, telles que pour changer de nom ou subir une intervention médicale, ont également souffert d’un grand stress émotionnel. Les retards dans le secteur des soins de la santé ont rendu plus difficile pour bien des gens de poursuivre leur vie avec leur nouvelle identité. Ces retards persistent.
Les personnes qui vivent avec une invalidité ont également été affectées de manière disproportionnée. Nous pensons plus particulièrement aux sourds et aux malentendants qui, en raison du port obligatoire du masque, n’étaient pas en mesure de lire sur les lèvres des gens.
Les Canadiens d’origine asiatique ont été victimes d’abus odieux de la part de racistes remplis de haine. L’OPSEU/SEFPO condamne cette violence sans réserve et offre aux Canadiens d’origine asiatique son soutien et sa gratitude indéfectibles pour leurs énormes contributions au sein de la société.
Les Noirs, les personnes racialisées et les Autochtones ont également dû faire face à des obstacles supplémentaires pour accéder aux services publics comme les soins de santé.
Quelle que soit la façon dont nous marquons cette Journée nationale de commémoration, nous sommes liés ensemble par notre fierté d’avoir travaillé ensemble pour minimiser les effets de la pandémie, plus déterminés que jamais à vouloir faire en sorte que nos services publics répondent aux besoins des Ontariens.
Solidairement,
Warren (Smokey) Thomas, président de l’OPSEU/SEFPO
Eduardo (Eddy) Almeida, premier vice-président/trésorier de l’OPSEU/SEFPO