Toronto – Selon le président du SEFPO, Warren (Smokey) Thomas, le gouvernement Ford fait un pas dans la bonne direction en affectant de nouvelles équipes spécialisées à deux établissements correctionnels de la province.
Les équipes de la sécurité en établissement (ÉSÉ) ont prouvé parvenir à améliorer la sécurité et à perturber les activités illégales, comme la contrebande de drogues et d’armes dans certains établissements en Ontario.
Le président Thomas déclare que l’annonce faite aujourd’hui par le gouvernement Ford est une bonne nouvelle, mais il ajoute qu’il reste bien du chemin à parcourir pour faire des établissements correctionnels de l’Ontario des milieux de travail plus sécuritaires tant pour le personnel que pour les détenus.
« Il est toujours possible d’en faire plus, et plus particulièrement là où la vie des travailleurs de première ligne est en danger », a encore dit M. Thomas. « Je suis heureux de voir que ce gouvernement a enfin fait un pas dans la bonne direction en ce qui concerne les établissements correctionnels.
« Avec plus d’agents à temps plein ayant une formation spécialisée, on aura davantage d’yeux et d’oreilles sur le terrain et les établissements seront plus sécuritaires. »
Le premier vice-président/trésorier du SEFPO, Eduardo (Eddy) Almeida, agent de correction de métier, demande à ce que les équipes spécialisées soient établies dans tous les établissements correctionnels.
« Les établissements correctionnels de l’Ontario sont plus dangereux aujourd’hui qu’ils ne l’ont jamais été », a dit M. Almeida. « Le sous-financement chronique et le manque de personnel font que la sécurité des travailleurs de première ligne est inutilement compromise. »
« Personne ne devrait aller au travail craignant d’être battu, ou pire, tué », a déclaré M. Almeida. « Nous devons investir en ressources humaines et autres pour rendre ces établissements plus sécuritaires, et la mesure prise par le gouvernement est un petit pas dans la bonne direction. Les équipes de la sécurité en établissement fonctionnent, et nous en avons besoin d’une dans chaque établissement. »
« Les membres du personnel correctionnel de première ligne sont frustrés », a dit Chris Jackel, co-président du Comité des relations employés-employeur pour le ministère des Services correctionnels. « Les progrès sont trop lents et ce sont les travailleurs de première ligne qui en souffrent. »
« Nous considérons l’ajout de ces deux nouvelles équipes et de nouveaux agents correctionnels à temps plein comme quelque chose de positif », a ajouté M. Jackel. « Mais nous avons besoin de ces équipes (ÉSÉ) et de plus de personnel dans chaque établissement. »
Renseignements : Warren (Smokey) Thomas, 613-329-1931; Chris Jackel, 705-816-5936.