Le Syndicat national des employées et employés généraux du secteur public (SNEGSP) se tient aux côtés des étudiantes et étudiants qui exercent leur droit de manifester pacifiquement sur les campus canadiens et partout dans le monde, ainsi que des membres du personnel scolaire et de la collectivité qui se sont joints à eux.
Tout comme les mouvements étudiants à de nombreux moments critiques de l’histoire, les étudiantes et étudiants de nos jours — dans des établissements comme l’Université McGill, l’Université d’Ottawa, l’Université Concordia, l’Université de Toronto, l’Université de la Colombie-Britannique, l’Université de Victoria et l’Université de l’île de Vancouver — dénoncent la dévastation persistante, le refus d’un cessez-le-feu immédiat et le refus de l’aide humanitaire à Gaza.
Ils se sont mobilisés en réponse à l’absence choquante d’action mondiale pour mettre un terme au massacre en cours et à la crise humanitaire.
Notre syndicat défend leur droit d’exprimer leurs opinions et de protester pacifiquement. Nous exhortons les administrations universitaires et les dirigeantes et dirigeants politiques à s’abstenir de recourir à la force ou à d’autres mesures répressives contre la population étudiante.
Les dirigeantes et dirigeants universitaires et politiques devraient plutôt chercher à dialoguer avec les manifestantes et manifestants, à s’engager à entamer des conversations indispensables et à dialoguer aux niveaux national et international sur les questions que ceux-ci ont soulevées concernant le conflit israélo-palestinien.
Nous sommes encouragés par la récente décision d’une Cour supérieure du Québec qui rejète la demande de l’Université McGill de forcer la fin des manifestations pacifiques étudiantes.
Le SNEGSP continue d’appeler à un cessez-le-feu immédiat et à la libération de tous les otages en tant qu’une étape vers des solutions politiques qui ouvriront la voie à la sécurité et à la paix à Gaza, en Israël et dans la région environnante.