Albert Einstein a dit un jour : « La paix, ce n’est pas simplement l’absence de guerre, c’est la présence de la justice. » [Traduction libre]
C’est l’une des nombreuses raisons pour lesquelles le SEFPO a toujours été, et sera toujours, un syndicat de « justice sociale ». Nos membres savent que le droit fondamental à l’équité – le droit fondamental à la justice – est une condition essentielle pour bâtir un monde dans lequel les gens ont une chance égale et équitable de vivre en santé, en sécurité et de façon prospère.
Aujourd’hui, le 20 février, nous célébrons la Journée mondiale de la justice sociale et soulignons nos accomplissements en étant conscients des défis que nous devons encore relever.
Le SEFPO est fier de l’appui qu’il procure depuis longtemps aux mouvements de justice sociale en Ontario, au Canada et partout dans le monde.
Par le biais du Fonds pour la justice sociale et du Fonds Vivez et laissez vivre, le SEFPO a joué un rôle actif dans la pandémie du VIH/sida, le mouvement anti-apartheid en Afrique du Sud et la campagne pour une indemnisation totale des travailleuses de la confection au Bangladesh.
Et plus tôt ce mois-ci, un membre du SEFPO, Derek Armstrong, a tiré parti du Fonds pour la justice sociale pour voyager jusqu’au Costa Rica et au Panama afin de tisser des liens avec les communautés autochtones qui luttent pour les droits de la personne fondamentaux.
De plus, nous appuyons activement les mouvements de justice sociale en Ontario, notamment en soutenant des mouvements tels que Occupy, la lutte pour sauver nos écoles ou la campagne Fight for $15 and Fairness.
Notre engagement et notre appui bénéficient non seulement à nos alliés de la justice sociale, mais également à notre syndicat.
En ces temps de mondialisation, des sociétés et des politiciens sans scrupules dressent les travailleurs les uns contre les autres et s’efforcent de niveler les conditions de vie et de travail vers le bas. En contribuant à la lutte d’autrui pour la justice et l’équité, nous aidons également la lutte de notre syndicat dans ce domaine.
Mais notre contribution la plus importante en matière de justice sociale réside dans le travail que nous effectuons quotidiennement en tant que syndicat démocratique. Nous aidons nos membres à s’émanciper et à dénoncer l’injustice là où elle existe, que ce soit dans leur communauté ou dans leur milieu de travail.
De concert avec d’autres syndicats, nous sommes une force puissante.
Michael Lynk, professeur de droit de l’Université Western, qui a étudié l’évolution des droits des personnes handicapées au Canada, a découvert, par exemple, que les syndicats ont été beaucoup plus efficaces pour protéger et faire progresser les droits que les commissions des droits de la personne.
Bien que nous ayons beaucoup à célébrer, la lutte pour la justice sociale est évidemment loin d’être terminée.
Qu’il s’agisse des attaques du gouvernement Ford contre les travailleurs et leurs familles de l’Ontario ou de l’exploitation et de l’oppression des peuples autochtones et des populations vulnérables partout dans le monde, la lutte continue.
Mais vous pouvez compter sur le SEFPO pour jouer un rôle de chef de file dans cette lutte – la lutte pour la justice sociale pour tous. Parce que là où il n’y a pas de justice, il ne peut y avoir de paix.
En toute solidarité,
Le président du SEFPO, Warren (Smokey) Thomas
Le premier vice-président/trésorier, Eduardo (Eddy) Almeida