L’Ontario ne peut se permettre un système de soins de santé où la qualité des soins est déterminée par la taille de son compte bancaire. Le 30 mai, des milliers de syndicalistes de toute la province se sont rassemblés pour envoyer un message fort que les soins de santé ne sont pas à but lucratif avec des manifestations de masse organisées par la Coalition ontarienne de la santé à Toronto, Sault Ste. Marie, Thunder Bay, Dryden, Ottawa, Cornwall et North Bay.
Le premier ministre Ford a déjà promis que la population ontarienne n’aurait pas à payer pour les soins avec sa carte de crédit, mais son gouvernement laisse les cliniques privées s’en tirer en la facturant pour les soins de santé — une autre fausse vérité dans une longue série de promesses non tenues.
Les membres de l’OPSEU/SEFPO étaient fiers de se joindre à des milliers de travailleuses et travailleurs lors d’une marche jusqu’au parvis de Queen’s Park pour lutter contre la privatisation et pour garder les soins de santé publics. Pour citer les propos tenus hier par JP Hornick, à la présidence de l’OPSEU/SEFPO, « C’est le combat de notre vie. Il faut sauver les soins de santé publics! »
Les travailleuses et travailleurs se dressent contre la tentative incessante de faire de l’Ontario un générateur de profits : des soins à domicile aux chirurgies, en passant par les laboratoires, en passant par l’imagerie et les diagnostics. M. Ford peut trouver 1 milliard de dollars pour accélérer la privatisation croissante des ventes d’alcool, mais les hôpitaux ruraux et les salles d’urgence sont confrontés à des réductions d’heures, à la suppression des lits de patientes et patients hospitalisés et même à la fermeture.
Notre vie n’est pas à but lucratif, et notre avenir n’est pas à vendre — et si nécessaire, les travailleuses et travailleurs fermeront la province pour protéger les soins de santé publics pour les générations à venir.
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